RÉTROSPECTIVE STANLEY KUBRICK • FÉVRIER 2012
GB-USA, 1957, 1h30, VOSTF
avec Kirk Douglas, Ralph Meeker, Adolphe Menjou
RÉÉDITION
avec Kirk Douglas, Ralph Meeker, Adolphe Menjou
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Durant la Première Guerre mondiale, le général français Broulard ordonne au général Mireau de lancer une offensive suicidaire contre une position allemande imprenable. Au moment de l'attaque, les soldats tombent par dizaines et leurs compagnons, épuisés, refusent d'avancer...
"Le film est célèbre pour avoir été interdit sur les écrans français pendant quinze ans. Des anciens combattants de la Grande Guerre le jugeaient scandaleux et déshonorant. Stanley Kubrick s'inspire pourtant de faits historiques précis : en mars 1915, à la suite d'une attaque ordonnée inconsidérément, le général Delétoile avait fait fusiller des hommes tirés au sort dans la 5e compagnie du 63e régiment pour "couardise face à l'ennemi". Dans d'autres secteurs, des soldats furent jugés pour refus d'obéissance (refus de tirer sur leurs propres tranchées), et l'on sait que furent réprimées nombre de mutineries provoquées par le cynisme de certains gradés. Incisif, nerveux, expressionniste, mais sans emphase, le film est un inoubliable cri de révolte contre l'absurdité de certains combats. Kubrick s'intéresse moins au réalisme qu'à l'impact explosif de son réquisitoire. Son film ne porte pas atteinte à l'armée française, il exalte même les soldats condamnés aux carnages inutiles. Fasciné par les parties d'échecs meurtrières, le futur auteur de Docteur Folamour dénonce le mécanisme de la guerre et fustige le froid délire cérébral de certains officiers. Il le fait avec audace, fureur, lucidité. Impossible de résister à l'effroyable mécanique de cette symphonie macabre."
Nagel Miller, Télérama
"Le film est célèbre pour avoir été interdit sur les écrans français pendant quinze ans. Des anciens combattants de la Grande Guerre le jugeaient scandaleux et déshonorant. Stanley Kubrick s'inspire pourtant de faits historiques précis : en mars 1915, à la suite d'une attaque ordonnée inconsidérément, le général Delétoile avait fait fusiller des hommes tirés au sort dans la 5e compagnie du 63e régiment pour "couardise face à l'ennemi". Dans d'autres secteurs, des soldats furent jugés pour refus d'obéissance (refus de tirer sur leurs propres tranchées), et l'on sait que furent réprimées nombre de mutineries provoquées par le cynisme de certains gradés. Incisif, nerveux, expressionniste, mais sans emphase, le film est un inoubliable cri de révolte contre l'absurdité de certains combats. Kubrick s'intéresse moins au réalisme qu'à l'impact explosif de son réquisitoire. Son film ne porte pas atteinte à l'armée française, il exalte même les soldats condamnés aux carnages inutiles. Fasciné par les parties d'échecs meurtrières, le futur auteur de Docteur Folamour dénonce le mécanisme de la guerre et fustige le froid délire cérébral de certains officiers. Il le fait avec audace, fureur, lucidité. Impossible de résister à l'effroyable mécanique de cette symphonie macabre."
Nagel Miller, Télérama
Séances
Jeudi 16 février 2012 à 18:30
Samedi 18 février 2012 à 19:15
Jeudi 23 février 2012 à 18:30
Dimanche 26 février 2012 à 19:00
Lundi 27 février 2012 à 20:30
Samedi 18 février 2012 à 19:15
Jeudi 23 février 2012 à 18:30
Dimanche 26 février 2012 à 19:00
Lundi 27 février 2012 à 20:30