PROGRAMMATION JUIN-JUILLET 2010
USA, 1947, 2h13, VOSTF
Avec Charles Chaplin, Martha Raye, Mady Correll
Avec Charles Chaplin, Martha Raye, Mady Correll
Ruiné à la suite de spéculations boursières et pour subvenir aux besoins de sa femme infirme et de son enfant, Henri Verdoux a l'idée d'épouser des femmes riches puis de les faire disparaître.
« Depuis longtemps, Charles Chaplin souhaitait tourner un film inspiré des aventures amoureuses et criminelles de Landru. L'Opinion publique, réalisé vingt-quatre ans plus tôt, avait déjà vu Chaplin renoncer au personnage de Charlot, mais cette fois-là, c'était Adolphe Menjou - et non Chaplin - qui était la vedette du film. Dans Monsieur Verdoux, au contraire, Chaplin est le héros omniprésent de cette « comédie de meurtre », dans laquelle il manie l'humour noir avec une férocité surprenante. Chaplin se moque de la société, des femmes, de la religion et de la vie ellemême. Le public américain et les diverses ligues de moralité accueillirent froidement cette oeuvre grinçante qui n'épargne personne et dont la carrière commerciale sera une déception. Que Monsieur Verdoux ait déconcerté et dérouté les admirateurs de Charlot est compréhensible, et il est passionnant de voir un auteur tel que Chaplin s'interroger sur sa propre image et abandonner le vagabond au coeur tendre et émouvant de ses précédentes oeuvres au profit d'un héros cynique et élégant, toujours prêt au meurtre. »
André Moreau, Télérama
« Depuis longtemps, Charles Chaplin souhaitait tourner un film inspiré des aventures amoureuses et criminelles de Landru. L'Opinion publique, réalisé vingt-quatre ans plus tôt, avait déjà vu Chaplin renoncer au personnage de Charlot, mais cette fois-là, c'était Adolphe Menjou - et non Chaplin - qui était la vedette du film. Dans Monsieur Verdoux, au contraire, Chaplin est le héros omniprésent de cette « comédie de meurtre », dans laquelle il manie l'humour noir avec une férocité surprenante. Chaplin se moque de la société, des femmes, de la religion et de la vie ellemême. Le public américain et les diverses ligues de moralité accueillirent froidement cette oeuvre grinçante qui n'épargne personne et dont la carrière commerciale sera une déception. Que Monsieur Verdoux ait déconcerté et dérouté les admirateurs de Charlot est compréhensible, et il est passionnant de voir un auteur tel que Chaplin s'interroger sur sa propre image et abandonner le vagabond au coeur tendre et émouvant de ses précédentes oeuvres au profit d'un héros cynique et élégant, toujours prêt au meurtre. »
André Moreau, Télérama
Séances
Mercredi 9 juin à 21h
Vendredi 11 juin à 19h
Dimanche 13 juin à 21h15
Vendredi 11 juin à 19h
Dimanche 13 juin à 21h15