PROGRAMMATION MARS 2009
Brésil-France, 2007, 1h30, VOSTF
Avec Thiago da Silva Mariz, Rômulo Braga, Walisson Felipe Leal Barroso
Avec Thiago da Silva Mariz, Rômulo Braga, Walisson Felipe Leal Barroso
Thiago (10 ans) et sa famille vivent dans un coin reculé du Sertao, Mutum (muet), endroit sauvage et isolé des montagnes brésiliennes. Mutum c’est aussi le nom d’un oiseau noir qui chante la nuit. Thiago comme le paysage et l'oiseau, n’est pas non plus tout à fait comme les autres. Silencieux, il observe les adultes et leur univers peuplé de trahisons, de violences et de silences... Un beau portrait d’une région et de ses habitants.
NOTE D’INTENTION DE LA RÉALISATRICE
« Je me suis tout d’abord demandée si cette histoire, écrite dans les années 50, pourrait-elle avoir lieu aujourd’hui ? Et si oui, de quelle manière, à quel endroit et avec quel genre de personne ?
Pendant un an et demi j’ai voyagé dans le sertão du Minas Gerais, pour visiter des petites écoles rurales, où les enfants arrivent à cheval ou après de longues heures de marche. Les maîtresses me permettaient de travailler avec des groupes que je formais sur place. En tout, j’ai rencontré près de 1000 enfants, puis sélectionné vingt cinq d’entre eux, venant de lieux très différents. Quelques temps après, je les ai réunis dans un village et pendant deux semaines, nous avons travaillé ensemble en petits ateliers, qui m’ont permis de faire un choix final.
Leurs histoires, leurs personnalités, leurs commentaires ont créé l’univers dans lequel le film s’est construit par la suite. Dans les mois qui ont suivi, les ateliers se sont élargis avec l’arrivée de vachers, d’hommes et de femmes de la région, qui ont travaillé côte à côte avec des jeunes comédiens. Les uns aidaient les autres : tandis que les comédiens n’hésitaient pas à se lancer dans les exercices proposés, les paysans eux ne jouaient pas ; ils pleuraient et riaient pour de vrai, en apportant une dimension humaine différente. Les enfants, qui étaient là depuis le début, guidaient les adultes nouveaux venus et se voyaient devenir les maîtres du jeu. »
Sandra Kogut
NOTE D’INTENTION DE LA RÉALISATRICE
« Je me suis tout d’abord demandée si cette histoire, écrite dans les années 50, pourrait-elle avoir lieu aujourd’hui ? Et si oui, de quelle manière, à quel endroit et avec quel genre de personne ?
Pendant un an et demi j’ai voyagé dans le sertão du Minas Gerais, pour visiter des petites écoles rurales, où les enfants arrivent à cheval ou après de longues heures de marche. Les maîtresses me permettaient de travailler avec des groupes que je formais sur place. En tout, j’ai rencontré près de 1000 enfants, puis sélectionné vingt cinq d’entre eux, venant de lieux très différents. Quelques temps après, je les ai réunis dans un village et pendant deux semaines, nous avons travaillé ensemble en petits ateliers, qui m’ont permis de faire un choix final.
Leurs histoires, leurs personnalités, leurs commentaires ont créé l’univers dans lequel le film s’est construit par la suite. Dans les mois qui ont suivi, les ateliers se sont élargis avec l’arrivée de vachers, d’hommes et de femmes de la région, qui ont travaillé côte à côte avec des jeunes comédiens. Les uns aidaient les autres : tandis que les comédiens n’hésitaient pas à se lancer dans les exercices proposés, les paysans eux ne jouaient pas ; ils pleuraient et riaient pour de vrai, en apportant une dimension humaine différente. Les enfants, qui étaient là depuis le début, guidaient les adultes nouveaux venus et se voyaient devenir les maîtres du jeu. »
Sandra Kogut
SEANCES
Mercredi 18 mars à 18h30
Samedi 21 mars à 19h
Samedi 28 mars à 19h
Dimanche 29 mars à 20h30
SORTIE NATIONALE
Samedi 21 mars à 19h
Samedi 28 mars à 19h
Dimanche 29 mars à 20h30
SORTIE NATIONALE