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Archives 2001-2011

MYSTERIOUS SKIN


de Gregg Araki



PROGRAMMATION OCTOBRE 2007

USA, 2005, 1h39, VOSTF, interdit -16 ans
Avec Brady Corbet, Joseph Gordon-Levitt, Elisabeth Shue

A huit ans, Brian Lackey se réveille dans la cave de sa maison, le nez en sang, sans aucune idée de ce qui a pu lui arriver. Sa vie change complètement après cet incident : peur du noir, cauchemars, évanouissements...
Dix ans plus tard, il est certain d'avoir été enlevé par des extraterrestres et pense que seul Neil Mc Cormick pourrait avoir la clé de l'énigme. Ce dernier est un outsider à la beauté du diable, une petite frappe dont tout le monde tombe amoureux mais qui ne s'attache à personne.
Il regrette encore la relation qu'il avait établie avec son coach de baseball quand il avait huit ans. Brian tente de retrouver Neil pour dénouer le mystère qui les empêche de vivre.

« C'est parce que la mise en scène ne varie pas, parce qu'aucun décret moral ne vient régler manu militari le problème, parce que tout demeure également possible que Mysterious Skin apporte, sur la pédophilie une réponse honnête. Et même admirable pour des raisons plus profondes. »
Antoine Thirion, Les Cahiers du Cinéma

« Araki ne cherche pas à entraîner le récit vers une moralité rassurante. Il se montre même particulièrement audacieux (...). Mysterious Skin marque une étape dans la filmo d'Araki, avec un parti pris narratif et romantique où l'insolence satirique des débuts a laissé place à quelque chose de plus désenchanté. »
Didier Péron, Libération

« Plus sentimental que Larry Clark, plus narratif et psychologique que Gus Van Sant, précis dans la caractérisation sociale et la description du quotidien, habile pour nuancer ce réalisme avec des envolées d'onirisme et d'humour, Gregg Araki a trouvé son ton. »
Jean-Marc Lalanne, Les Inrockuptibles

« Le recours à un récit disons classique permet à Gregg Araki d'enclencher sur son thème favori (la destruction de l'enfance), (...) un cinéma sans afféteries ni provoc' bidon, capable de regarder en face la monstruosité, (...) une pudeur et une sensibilité insoupçonnées. »
Jean-Philippe Tessé, chronicart.com

SEANCES

Mercredi 3 octobre à 18h
Vendredi 5 octobre à 20h30
Samedi 6 octobre à 22h