RÉTROSPECTIVE FASSBINDER • AVRIL-MAI 2018
Allemagne, 1975, 2h, VOSTF
avec Brigitte Mira, Margit Carstensen, Irm Hermann
avec Brigitte Mira, Margit Carstensen, Irm Hermann
Menacé de licenciement, un ouvrier qui travaille depuis vingt ans dans la même usine tue son chef et se suicide. Sa veuve ne supporte pas la manière dont ces événements sont relatés... Même si bien des films de Fassbinder pouvaient être considérés comme politiques, celui-ci s’engage plus précisément dans le spectre politique allemand, en parlant en particulier du Parti communiste allemand de l’ouest, chose très rare. Et Fassbinder de brouiller les pistes en reprenant pour le couple communiste le couple sadomasochiste de Martha ... Pour le film il avait prévu deux fins, l’une, avec s’inscrivant sur l’écran un texte dans la logique de la violence de l’action, l’autre, qui fut tournée, avec un happy end et destinée à la version américaine.
"Il faut partir à la recherche des mélodrames que vit le prolétariat", a déclaré un jour Fassbinder. L'objectif est ici atteint. Du mélodrame, cependant, le réalisateur ne conserve que la structure. Il n'y a pas l'ombre de lyrisme, d'effusion sentimentale dans Maman Küsters s'en va au ciel. (...) il s'agit moins pour lui de nous apitoyer que de déterminer les rapports de la victime et de ses bourreaux." Jean de Baroncelli, Le Monde
"Il faut partir à la recherche des mélodrames que vit le prolétariat", a déclaré un jour Fassbinder. L'objectif est ici atteint. Du mélodrame, cependant, le réalisateur ne conserve que la structure. Il n'y a pas l'ombre de lyrisme, d'effusion sentimentale dans Maman Küsters s'en va au ciel. (...) il s'agit moins pour lui de nous apitoyer que de déterminer les rapports de la victime et de ses bourreaux." Jean de Baroncelli, Le Monde
Séances • Mai 2018
- - jeudi 10/05 16:00 - - mercredi 16/05 18:45