IDENTITÉS IRLANDAISES • MAI 2013
USA-GB-Irlande, 1997, 2h12, VOSTF
avec Liam Neeson, Julia Roberts, Aidan Quinn, Alan Rickman, Stephen Rea, Ian Hart
avec Liam Neeson, Julia Roberts, Aidan Quinn, Alan Rickman, Stephen Rea, Ian Hart
Michael Collins est un des responsables de la campagne de luttes violentes qui mène l’Irlande à l’indépendance. Mais il est également un des modérés qui signent le traité de Londres, entérinant, en 1921, la partition de l ‘île et qui engendre la guerre civile. Mais le film est controversé à sa sortie : N. Jordan est accusé de représenter favorablement l’IRA et les libertés que le réalisateur prend avec la réalité sont critiquées. La polémique est alimentée par le fait qu’avant la sortie du film, en 1996, l’IRA rompt le cessez-le-feu commencé en 1994. Neil Jordan répond que c’est une fiction qui se concentre sur la personnalité du héros, sur ses doutes et qu’en insistant sur le rôle de ce personnage dans la construction de la république d’Irlande, il délivre un message de paix et non une incitation à la violence.
"À Dublin, le film est considéré comme d'utilité publique. À Belfast, les partis unionistes (protestants), ont appelé au boycott . En Grande-Bretagne, le Times voit dans le travail de Jordan "la célébration d'un tueur". (…) Jamais, cette période d'Irlande n'avait été portée à l'écran et Neil Jordan lui-même a hésité treize ans avant de s'y risquer. Il savait qu'il s'attaquait au plus douloureux de l'Irlande, à la guerre fratricide, à la division du pays, aux plaies toujours ouvertes. C'est en prenant le risque de ce film, que le jeune cinéma irlandais pouvait s'affranchir et aborder l'âge d'homme.”
Chalandon Sorj, Libération
"À Dublin, le film est considéré comme d'utilité publique. À Belfast, les partis unionistes (protestants), ont appelé au boycott . En Grande-Bretagne, le Times voit dans le travail de Jordan "la célébration d'un tueur". (…) Jamais, cette période d'Irlande n'avait été portée à l'écran et Neil Jordan lui-même a hésité treize ans avant de s'y risquer. Il savait qu'il s'attaquait au plus douloureux de l'Irlande, à la guerre fratricide, à la division du pays, aux plaies toujours ouvertes. C'est en prenant le risque de ce film, que le jeune cinéma irlandais pouvait s'affranchir et aborder l'âge d'homme.”
Chalandon Sorj, Libération
Séances
Samedi 4 mai 2013 à 21h
Lundi 6 mai 2013 à 18h
Lundi 6 mai 2013 à 18h