WOODY ALLEN • AOÛT-SEPTEMBRE 2016
USA, 2011, 1h34, VOSTF
avec Owen Wilson, Rachel McAdams, Marion Cotillard
NUM
avec Owen Wilson, Rachel McAdams, Marion Cotillard
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Un jeune américain apprenti écrivain visite Paris avec sa fiancée et ses futurs beaux-parents qu’il supporte mal. Il part le soir se promener seul. Il fera des rencontres qui changeront sa vie… Paris dans la vie de Woody Allen est d’abord le seul bon souvenir de son expérience de comédien/scénariste sur What’s New Pussy Cat. Midnight in Paris est un hommage à ce souvenir :
"Paris est une fête". Mais Paris est un prétexte, prétexte à rire des deux Amériques, des tea parties et des intellectuels, prétexte, en s’appuyant sur un prologue de clichés trop appuyés, pour faire vibrer la nostalgie d’une autre époque tout aussi artificielle et où l’on pénètre comme dans un conte, sauf que le carrosse est une Peugeot. Finalement il suffit de passer le pont...
"Dans un scénario écrit pour le cinéma - Les jeux sont faits -, Jean-Paul Sartre avait imaginé un monde où les morts continuaient à se mêler aux vivants, sans jamais pouvoir intervenir sur leur destin. Avec Woody, c'est l'inverse : les morts se mobilisent, interviennent, aident les êtres éternellement insatisfaits que nous sommes à assumer leurs névroses. Entre le passé et nous, ils creusent sans arrêt des pistes. A nous de les saisir, de les comprendre. La réciproque est vraie : ainsi Gil, qui croise la route d'un Luis Buñuel débutant, lui soumet l'idée d'un film : des notables enfermés dans une maison qu'ils ne peuvent fuir. Buñuel est perplexe : « Mais pourquoi ces gens ne sortent-ils pas ? » Patiemment, Gil explique à celui qui le mettra en scène plus tard le sens de L'Ange exterminateur : le surréalisme, le vide existentiel... Découragé par l'incompréhension de son interlocuteur, Gil finit par conclure : « Peut-être qu'un jour, en vous rasant, vous trouverez l'idée séduisante... » Dans le cinéma de Woody, entre le passé et nous, la complicité joue à plein. Et même la fraternité..." Pierre Murat, Télérama
"Paris est une fête". Mais Paris est un prétexte, prétexte à rire des deux Amériques, des tea parties et des intellectuels, prétexte, en s’appuyant sur un prologue de clichés trop appuyés, pour faire vibrer la nostalgie d’une autre époque tout aussi artificielle et où l’on pénètre comme dans un conte, sauf que le carrosse est une Peugeot. Finalement il suffit de passer le pont...
"Dans un scénario écrit pour le cinéma - Les jeux sont faits -, Jean-Paul Sartre avait imaginé un monde où les morts continuaient à se mêler aux vivants, sans jamais pouvoir intervenir sur leur destin. Avec Woody, c'est l'inverse : les morts se mobilisent, interviennent, aident les êtres éternellement insatisfaits que nous sommes à assumer leurs névroses. Entre le passé et nous, ils creusent sans arrêt des pistes. A nous de les saisir, de les comprendre. La réciproque est vraie : ainsi Gil, qui croise la route d'un Luis Buñuel débutant, lui soumet l'idée d'un film : des notables enfermés dans une maison qu'ils ne peuvent fuir. Buñuel est perplexe : « Mais pourquoi ces gens ne sortent-ils pas ? » Patiemment, Gil explique à celui qui le mettra en scène plus tard le sens de L'Ange exterminateur : le surréalisme, le vide existentiel... Découragé par l'incompréhension de son interlocuteur, Gil finit par conclure : « Peut-être qu'un jour, en vous rasant, vous trouverez l'idée séduisante... » Dans le cinéma de Woody, entre le passé et nous, la complicité joue à plein. Et même la fraternité..." Pierre Murat, Télérama
Séances
jeudi 25/08 21:00 - - lundi 29/08 19:00 - - dimanche 4/09 16:30