RÉTROSPECTIVE ENNIO MORRICONE • JUIN-JUILLET 2015
All-France-Italie, 1973, 1h50, VOSTF
avec Terence Hill, Henry Fonda, Jean Martin
avec Terence Hill, Henry Fonda, Jean Martin
Alors que la Conquête de l’Ouest s’achève, Jack Beauregard, héros vieillissant, ambitionne de quitter les États-Unis pour finir ses jours en Europe, après avoir vengé la mort de son frère. Mais il croise Personne, admirateur de longue date, qui souhaite lui organiser une sortie plus spectaculaire en le faisant affronter une bande de mercenaires pour lui permettre d’entrer définitivement dans l’Histoire. Scénarisé par Sergio Leone, Mon nom est Personne exacerbe la dimension parodique d’un genre qu’il l’est déjà - le western spaghetti - en faisant notamment se rencontrer deux figures qui lui sont associées, Henry Fonda et Terence Hill, et en s’appuyant sur une partition sautillante d’Ennio Morricone.
"Au début des années 70, constatant avec dépit que le médiocre western parodique italien On l’appelle Trinita remportait plus de succès que ses propres films, Sergio Leone décide de contre-attaquer : il imagine et produit un western comique qui propulse Terence Hill, le guignol bellâtre qui fait rigoler la péninsule, dans les jambes d’Henry Fonda, rescapé d’Il était une fois dans l’ouest. Ce sera Mon nom est " Personne" (Il mio nome è Nessuno, 1973). La rencontre du bouffon et de la légende vivante, prétexte à une réflexion mélancolique sur la filiation, la vieillesse et la fin d’une époque, fonctionne à la perfection, contre toute attente, et la recette commerciale n’est pas dépourvue d’ambition et de talent. Ce titre éminemment populaire, énorme succès public en son temps, cache un très beau film.
Olivier Père, Arte
"Au début des années 70, constatant avec dépit que le médiocre western parodique italien On l’appelle Trinita remportait plus de succès que ses propres films, Sergio Leone décide de contre-attaquer : il imagine et produit un western comique qui propulse Terence Hill, le guignol bellâtre qui fait rigoler la péninsule, dans les jambes d’Henry Fonda, rescapé d’Il était une fois dans l’ouest. Ce sera Mon nom est " Personne" (Il mio nome è Nessuno, 1973). La rencontre du bouffon et de la légende vivante, prétexte à une réflexion mélancolique sur la filiation, la vieillesse et la fin d’une époque, fonctionne à la perfection, contre toute attente, et la recette commerciale n’est pas dépourvue d’ambition et de talent. Ce titre éminemment populaire, énorme succès public en son temps, cache un très beau film.
Olivier Père, Arte
Séances
Jeudi 16/07 18:30
Dimanche 19/07 16:30
Mardi 21/07 18:15
Mercredi 22/07 20:45