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Archives 2001-2011

NARC


de Joe Carnahan



PROGRAMMATION MARS 2005

USA, 2002, 1h45, VOSTF, int -12 ans
avec Ray Liotta, Jason Patric

Dix-huit mois après une course poursuite tragique qui a coûté la vie à un nouveau-né, l'officier Nick Tellis touche le fond. Il survit tout juste grâce aux allocations. Sa femme souhaite qu'il ne travaille plus pour la police. Mais lorsque l'officier Calvess est tué, il est chargé de l'affaire. Il doit faire équipe avec le lieutenant Harry Oak, le coéquipier du policier décédé, connu pour son sens de la justice expéditive. Leur traque de l'assassin va les entraîner à travers les dédales de ruelles glauques et dans les crack houses où se dealent les drogues. Un environnement qui hante Nick comme un cauchemar...

« C’est, dans les décors immensément gris de Détroit, un affrontement entre deux flics dissemblables. L’un s’est déjà perdu et l’autre pas encore. Pour interpréter le déjà mort, Ray Liotta s’est fait la tête de Robert De Niro qui aurait pris trente kilos pour un film de Scorsese. Et pour incarner le presque vivant, Jason Patric a revêtu le bonnet d’Al Pacino dans Serpico, de Sidney Lumet… Il s’agit de retrouver le drogué qui a tué un flic infiltré. Périple fait de fausses pistes, de traques, de tabassages. Long, très long périple de plus en plus sonore, de plus en plus hystérique, comme si, à force de côtoyer la déchéance, chacun ne pouvait qu’y sombrer. Noirceur absolue qui contraste avec les moments rares dans un polar, où le héros contemple son bébé, le fait dormir contre lui et sa femme. Rappel d’une pureté en fuite, d’une faute à jamais inguérissable… »
Pierre Murat (Télérama)

« La facilité avec laquelle Joe Carnahan, réalisateur débutant, se range à des valeurs morales carrées, l’intérêt sincère qu’il porte à ses personnages, la conviction des acteurs (Ray Liotta, à la fois acteur et producteur, impeccable) fournissent au film ses meilleures armes. Le vampirisme réciproque des Blancs et des Blacks, des stups et des dealers, des hommes et des femmes, aimantes et émaciées, constitue la toile de fond du drame ; tandis qu’un équilibre tendu entre lassitude et détermination, retenue et brutalité des personnages, donne au film sa cohésion. »
Mia Hansen-Love (Les Cahiers du Cinéma)

SEANCE

mercredi 25 mars à 14h30
samedi 28 mars à 18h