PROGRAMMATION MAI 2005
Allemagne, 1922, 1h36
avec Max Schreck, Gustav von Wangenheim, Alexander Granach
avec Max Schreck, Gustav von Wangenheim, Alexander Granach
Wisborg, 1938, Hutter est envoyé en Transylvannie chez le comte Orlock pour conclure une affaire immobilière. Il découvre un effrayant vieillard, assoiffé de sang. Orlock est en réalité un vampire qui, après s’être abreuvé au cou d’Hutter, se fait transporter, couché dans un cercueil, à Wisborg. Il apporte la peste avec lui. Ellen, l’épouse de Hutter, a appris que seule une femme au cœur pur pourra rompre le charme maléfique du monstre en s’offrant à lui. Elle se sacrifie et se laisse vampiriser…
« Murnau a fidèlement adapté le « Dracula » de Bram Stoker, mais sans en avoir les droits. D’où l’absence du nom du romancier au générique et le changement de nom des personnages. Ce chef-d’œuvre du cinéma muet est typique du courant expressionniste allemand des années 20 en ce sens qu’il manifeste un attrait morbide pour le ténébreux. Le film est l’histoire de la métamorphose d’un univers bourgeois déliquescent, guetté par l’apocalypse, en un chaos dominé par l’irrationnel, un monde obscur hanté par des puissances de l’au-delà, que l’on craint et courtise à la fois. Mais en même temps, Murnau tourne délibérément le dos à l’esthétique en vogue de l’époque, ces décors de toiles peintes, rues en zigzag, maisons de guingois, géométries obliques, brisées. C’est en des lieux insolites qu’il trouve matière à insolite gothique et à cauchemars […]. Sa science du cadrage, de l’agencement de l’espace, de l’image stylisée, saccadée, en a fait l’un des plus grands cinéastes du monde. »
Jean-Luc Douin, Télérama
« Murnau a fidèlement adapté le « Dracula » de Bram Stoker, mais sans en avoir les droits. D’où l’absence du nom du romancier au générique et le changement de nom des personnages. Ce chef-d’œuvre du cinéma muet est typique du courant expressionniste allemand des années 20 en ce sens qu’il manifeste un attrait morbide pour le ténébreux. Le film est l’histoire de la métamorphose d’un univers bourgeois déliquescent, guetté par l’apocalypse, en un chaos dominé par l’irrationnel, un monde obscur hanté par des puissances de l’au-delà, que l’on craint et courtise à la fois. Mais en même temps, Murnau tourne délibérément le dos à l’esthétique en vogue de l’époque, ces décors de toiles peintes, rues en zigzag, maisons de guingois, géométries obliques, brisées. C’est en des lieux insolites qu’il trouve matière à insolite gothique et à cauchemars […]. Sa science du cadrage, de l’agencement de l’espace, de l’image stylisée, saccadée, en a fait l’un des plus grands cinéastes du monde. »
Jean-Luc Douin, Télérama
SEANCES
vendredi 27 mai à 20h
dimanche 29 mai à 16h30
dimanche 29 mai à 16h30