PROGRAMMATION FÉVRIER 2011
France, 2003, 1h20, documentaire
De Cayenne à Kourou, en passant par St Laurent jusqu'à la commune d'Apatou, de l'autre côté du fleuve Maroni, le film explore la Guyane d'aujourd'hui en résonance avec le voyage effectué dans cette contrée en 1938 par le poète guyanais Léon-Gontran Damas. Des phrases essentielles de son fulgurant "Retour de Guyane" se mêlent aux notes et observations de la réalisatrice. Ainsi s'effectue un retour sur les bouleversements marquants qui ont révélé en profondeur le malaise social et économique qui sévit dans le pays depuis de longues années, hanté par les fantômes du bagne et bouleversé par l'émergence de la base spatiale européenne.
« Ainsi donc, la Guyane serait malade de migrations et développements forcés aux conséquences économiques et sociales mal gérées par la puissance tutélaire. Ce n'est pas sa diversité qui pose problème en soi mais la mauvaise gestion des bouleversements démographiques. Appuyée par de nombreux entretiens et une approche chronologique fouillée, soutenue par un commentaire explicatif n'omettant aucun détail, la démonstration est implacable. Elle trouve son ampliation dans la vision poétique de Léon-Gontran Damas qui en 1938, dans "Retour en Guyane", écrit : "C'est la trop vieille enfance de la Guyane qui dure encore". Une enfance qui demande à grandir : ce film en est à la fois le témoignage et l'appel. »
Olivier Barlet, Africultures
« Ainsi donc, la Guyane serait malade de migrations et développements forcés aux conséquences économiques et sociales mal gérées par la puissance tutélaire. Ce n'est pas sa diversité qui pose problème en soi mais la mauvaise gestion des bouleversements démographiques. Appuyée par de nombreux entretiens et une approche chronologique fouillée, soutenue par un commentaire explicatif n'omettant aucun détail, la démonstration est implacable. Elle trouve son ampliation dans la vision poétique de Léon-Gontran Damas qui en 1938, dans "Retour en Guyane", écrit : "C'est la trop vieille enfance de la Guyane qui dure encore". Une enfance qui demande à grandir : ce film en est à la fois le témoignage et l'appel. »
Olivier Barlet, Africultures
Séances
SEANCE UNIQUE
jeudi 17 février à 20h30
jeudi 17 février à 20h30