BULCINÉ • JUIN 2014
France, 2012, 1h12
avec Carla Pallone, Julia Lanoë, Ivan Fatjo, Thalia Ioannidou
avec Carla Pallone, Julia Lanoë, Ivan Fatjo, Thalia Ioannidou
Ce film est l'aboutissement d'une collaboration de deux ans avec les musiciennes de Mansfield. TYA. Il y est question de doute et de nuit, de sommeil et de mort, de dieux grecs, de noix de coco, de chaos et de silence. On y voit des ombres et des silhouettes, des épées et des oiseaux, du feu et une forêt. On y écoute le temps...
"À travers l’image, à travers le son, je crois que ce qui me plait le plus, c’est cela : essayer d’écrire
quelque chose par les textures, par les silences, inventer un temps qui s’adresse davantage aux sens
qu’à la pensée rationnelle. Dans la vie de tous les jours, j’ai l’impression d’être beaucoup plus
réceptif à ce qui s’adresse à mes sens qu’à la rationalité des dis- cours ou des situations, c’est peutêtre
pour cela que dans ma façon de faire ce film, je me suis toujours laissé guidé par des intuitions,
des envies. Je crois que ce sont les rencontres qui me construisent et finalement j’ai envie de partager
ce qu’elles me font ressentir."
Extrait de l’article (interview de thomR) du site alter1fo.com datant du 17 mars 2013.
"Si Nico et Nosferatu se lançaient dans une correspondance, qui deviendrait par la suite un film
expressionniste post-punk, il serait ainsi : délicat, décadent, et noir. Il s'agit là du meilleur pari de
l'année pour ce film culte moderne s'ins- crivant dans la tradition des midnight movies psychédéliques.
Dans une maison possiblement hantée dans la forêt, le duo français Mansfield.TYA accomplit
un occulte rituel fait de piano, de cordes, et de voix comme seuls instruments. Le film les enrobe de
sublimes images obscures et vertigineuses, filmées pendant deux ans par le jeune réalisateur de
seulement 25 ans Thomas Rabillon. C'est un festival postpunk de masque et de plume à la sensibilité
gothique, où il n'est nul besoin de porter de l'eye-liner pour se laisser séduire.
Si "NYX. Sommes-nous les enfants de la nuit ?" était un poème il serait composé de strophes et écrit
avec une plume de paon en italique à l'encre d'un noir corbeau. Au lieu de ça, il s'agit d'un film, mais
dont le ton et le tempo serait plus proche d'un Edgar Allan Poe qu'aucun autre film sorti cette année.
Thomas Rabillon et ses deux muses musicales ont accompli un travail ensemble d'une audace rare
pour atteindre l'impossible."
Critique du film par Mads B. Mikkelsen, programmateur du festival CPH:DOX de Copenhague, novembre 2012.
"À travers l’image, à travers le son, je crois que ce qui me plait le plus, c’est cela : essayer d’écrire
quelque chose par les textures, par les silences, inventer un temps qui s’adresse davantage aux sens
qu’à la pensée rationnelle. Dans la vie de tous les jours, j’ai l’impression d’être beaucoup plus
réceptif à ce qui s’adresse à mes sens qu’à la rationalité des dis- cours ou des situations, c’est peutêtre
pour cela que dans ma façon de faire ce film, je me suis toujours laissé guidé par des intuitions,
des envies. Je crois que ce sont les rencontres qui me construisent et finalement j’ai envie de partager
ce qu’elles me font ressentir."
Extrait de l’article (interview de thomR) du site alter1fo.com datant du 17 mars 2013.
"Si Nico et Nosferatu se lançaient dans une correspondance, qui deviendrait par la suite un film
expressionniste post-punk, il serait ainsi : délicat, décadent, et noir. Il s'agit là du meilleur pari de
l'année pour ce film culte moderne s'ins- crivant dans la tradition des midnight movies psychédéliques.
Dans une maison possiblement hantée dans la forêt, le duo français Mansfield.TYA accomplit
un occulte rituel fait de piano, de cordes, et de voix comme seuls instruments. Le film les enrobe de
sublimes images obscures et vertigineuses, filmées pendant deux ans par le jeune réalisateur de
seulement 25 ans Thomas Rabillon. C'est un festival postpunk de masque et de plume à la sensibilité
gothique, où il n'est nul besoin de porter de l'eye-liner pour se laisser séduire.
Si "NYX. Sommes-nous les enfants de la nuit ?" était un poème il serait composé de strophes et écrit
avec une plume de paon en italique à l'encre d'un noir corbeau. Au lieu de ça, il s'agit d'un film, mais
dont le ton et le tempo serait plus proche d'un Edgar Allan Poe qu'aucun autre film sorti cette année.
Thomas Rabillon et ses deux muses musicales ont accompli un travail ensemble d'une audace rare
pour atteindre l'impossible."
Critique du film par Mads B. Mikkelsen, programmateur du festival CPH:DOX de Copenhague, novembre 2012.
Séance unique
• jeudi 5 juin • 21:00 •en présence de Thomas Rabillon, réalisateur, Carla Pallone et Julia Lanoë de Mansfield.TYA
// Tarif unique : 3 euros
// Tarif unique : 3 euros