MIKIO NARUSE • SEPTEMBRE - OCTOBRE 2017
Japon, 1967, 1h48, VOSTF
avec Yuzo Kayama, Mie Hama, Yoko Tsukasa, Mitsuko Kusabue
NUM • VERSION RESTAURÉE
avec Yuzo Kayama, Mie Hama, Yoko Tsukasa, Mitsuko Kusabue
NUM • VERSION RESTAURÉE
Yumiko Eda et son mari Hiroshi se préparent à partir vivre aux États-Unis. Dans quelques mois, la jeune femme enceinte donnera naissance à leur premier enfant. Mais Hiroshi renversé par une voiture meurt subitement. Rongé par le remord, Shira Mishima, le responsable de l’accident, décide de verser une pension à la jeune veuve et de maintenir le contact avec elle... L’entame de Nuages épars, le dernier film réalisé par Mikio Naruse (un des six qu’il a tourné en couleurs) n’est pas sans nous rappeler de plus familiers mélodrames de Douglas Sirk. Mais ici, nous sommes bien au Japon et on se plaît à travers de multiples allusions faites à ce qui est étranger au pays à nous le rappeler avec une ironie qui contrebalance le poids d’un drame où les personnages pensent retrouver leur nord en s’enfonçant toujours plus dans un Japon provincial et rural. Ils sont eux-mêmes comme les deux rives d’un même lac : poussés par le courant vers un rapprochement donné comme impossible, indécent.
"Il ne faut surtout pas rater Nuages épars, dernière oeuvre de Naruse. Dans ce mélodrame en Scope couleur, Naruse établit la naissance d'un amour interdit avec une précision à faire résonner chaque plan d'une humeur spéciale, à soutenir une tension permanente et secrète, non dénuée d'une forme de perversité tragique. (...) Ce qui frappe, c'est combien l'émotion y est inséparable de la forme, vient d'elle précisément." Florence Maillard, Les Cahiers du cinéma.
"Il ne faut surtout pas rater Nuages épars, dernière oeuvre de Naruse. Dans ce mélodrame en Scope couleur, Naruse établit la naissance d'un amour interdit avec une précision à faire résonner chaque plan d'une humeur spéciale, à soutenir une tension permanente et secrète, non dénuée d'une forme de perversité tragique. (...) Ce qui frappe, c'est combien l'émotion y est inséparable de la forme, vient d'elle précisément." Florence Maillard, Les Cahiers du cinéma.
Séances • Sept-Oct. 2017
- - samedi 30/09 20:45 - - lundi 2/10 18:30 - - dimanche 8/10 16:15