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Archives 2001-2011

OUTSIDERS


de Francis Ford Coppola



PROGRAMMATION AVRIL 2008

USA, 1982, 1h31, VOSTF
Avec C. Thomas Howell, Rob Lowe, Patrick Swayze, Matt Dillon, Ralph Macchio, Diane Lane

Tulsa, 1966. L’affrontement de deux bandes rivales, les Greasers, qui viennent des quartiers pauvres, et les Socs, originaires des quartiers riches, entraînent un groupe d’adolescents dans la spirale de la violence. Dans un style romantico-flamboyant, Coppola évoque avec force et brio la perte de l’innocence et la fureur de vivre des petits frères de James Dean.

« Avec Outsiders, Francis Coppola essaie de faire quelque chose de moderne, représentant à la façon d’un opéra et en même temps avec un sadisme évident, des conflits de classes : il s’agit d’adolescents pauvres, que la loi ne protège pas, et qui sont continuellement exposés aux menaces de torture et de meurtre de jeunes bourgeois du même âge, animés d’une haine dont ils ne connaissent même pas l’origine. Au cours de la projection, le spectateur est constamment tenu en haleine. Le film est riche en temps forts : le meurtre, la fuite et l’intermède pastoral rappelant Night of the Hunter, ce qui justifie la décision prise par Francis Coppola de raconter cette histoire simple sur un mode lyrique. »
Bill Krohn, Les Cahiers du cinéma

« Je voulais faire un film sur les jeunes et sur l’idée d’appartenance à un groupe social auquel on s’identifie et où on se sent vraiment aimé. Même si tous ces garçons sont pauvres et d’une certaine façon insignifiants, l’histoire leur donne une sorte de beauté et de noblesse. Quand on regarde un soleil couchant, on se rend compte qu’il est déjà en train de mourir. Il en va de même pour la jeunesse. C’est au moment où elle est la plus belle qu’elle commence déjà à s’échapper. Le film se situe à un instant magique de la vie des garçons. C’est cet instant que j’ai voulu saisir. Prendre un garçon des rues et en faire un héros. »
Francis Ford Coppola

« (…)Outsiders est une œuvre complètement touchante par la subtilité avec laquelle Coppola retourne les clichés de l'americana, par sa façon de citer un paquet de classiques en transcendant toujours la "citation", sans oublier l'éclosion d'une génération de comédiens saisis ici à leur sortie de l'enfance. »
Serge Kaganski, « Outsiders », Les Inrockuptibles, le 27 juin 2005

SEANCES

Mercredi 30 avril à 18h30
Vendredi 2 mai à 20h
Samedi 3 mai à 22h