PROGRAMMATION NOVEMBRE 2010
Allemagne, 1984, 2h30, VOSTF
Avec Harry Dean Stanton, Dean Stockwell, Nastassja Kinski, Aurore Clément
Avec Harry Dean Stanton, Dean Stockwell, Nastassja Kinski, Aurore Clément
Après 4 ans d’absence, un homme réapparaît un beau jour en plein désert. Tout le monde le croyait mort. Perdu, l’homme tente désespérément de recoller les morceaux de sa vie. Chez son frère, il récupère Hunter, son fils et part à la recherche de sa femme. Doté d’une mise en scène remarquable Paris, Texas est un blues lancinant, tout en couleurs et en nuances, sur la musique de Ry Cooder.
« Wim Wenders met en scène un parcours initiatique paradoxal. Un cheminement existentiel où il ne s'agit pas de découvrir, mais de retrouver... Durant quatre années, Travis s'est en fait volontairement séparé de ses proches et exclu du cocon de la normalité. Le film raconte comment le personnage accepte progressivement de reconnaître le monde qui l'entoure : son frère, sa femme, son gosse, son pays, et surtout lui-même... Comme d'ordinaire chez Wenders, le voyage est autant géographique qu'intérieur. Si la quête de Travis le mène du Texas à Los Angeles, puis de Los Angeles à Houston, il s'agit surtout pour lui de reconstituer sa personnalité, de recoller les morceaux épars de sa mémoire. Les étendues désertiques reflètent la solitude de cet antihéros mélancolique.
Le cinéaste filme l'errance de Travis avec une fascination contemplative qui devient la nôtre. On retrouve dans Paris, Texas toutes les obsessions de Wenders : l'exil, la fuite du temps, le déchirement du couple, la fascination pour l'Amérique... Mais, contrairement à ce qui se produisait dans ses films antérieurs, les références qui se bousculent en pagaille (Antonioni, Ray, Ozu, Ford...) s'incarnent ici dans une histoire simple et bouleversante, qui culmine à l'heure des retrouvailles entre Travis et sa femme dans un peep-show de misère... »
Olivier de Bruyn, Télérama
« Wim Wenders met en scène un parcours initiatique paradoxal. Un cheminement existentiel où il ne s'agit pas de découvrir, mais de retrouver... Durant quatre années, Travis s'est en fait volontairement séparé de ses proches et exclu du cocon de la normalité. Le film raconte comment le personnage accepte progressivement de reconnaître le monde qui l'entoure : son frère, sa femme, son gosse, son pays, et surtout lui-même... Comme d'ordinaire chez Wenders, le voyage est autant géographique qu'intérieur. Si la quête de Travis le mène du Texas à Los Angeles, puis de Los Angeles à Houston, il s'agit surtout pour lui de reconstituer sa personnalité, de recoller les morceaux épars de sa mémoire. Les étendues désertiques reflètent la solitude de cet antihéros mélancolique.
Le cinéaste filme l'errance de Travis avec une fascination contemplative qui devient la nôtre. On retrouve dans Paris, Texas toutes les obsessions de Wenders : l'exil, la fuite du temps, le déchirement du couple, la fascination pour l'Amérique... Mais, contrairement à ce qui se produisait dans ses films antérieurs, les références qui se bousculent en pagaille (Antonioni, Ray, Ozu, Ford...) s'incarnent ici dans une histoire simple et bouleversante, qui culmine à l'heure des retrouvailles entre Travis et sa femme dans un peep-show de misère... »
Olivier de Bruyn, Télérama
Séances
Samedi 6 novembre à 21h
Dimanche 7 novembre à 20h30
Mercredi 10 novembre à 18h
Vendredi 12 novembre à 21h
Dimanche 14 novembre à 21h
Dimanche 7 novembre à 20h30
Mercredi 10 novembre à 18h
Vendredi 12 novembre à 21h
Dimanche 14 novembre à 21h