PROGRAMMATION AVRIL 2009
Géorgie, 1976, 1h38, VOSTF
Avec Nana Ioseliani, Tamar Gabarashvili, Mikhail Naneishvili
Avec Nana Ioseliani, Tamar Gabarashvili, Mikhail Naneishvili
Pastorale est l'histoire de quatre musiciens qui, le temps d'un été, viennent répéter au calme dans un petit village géorgien perdu dans les montagnes. Une fable sur les rencontres et les séparations.
« Chaque plan contient plusieurs de ces aventures et est à lui seul une unité, qui peut être mise en rapport avec ce qui précède et ce qui suit, avec le son qui (le plus souvent) dit autre chose que l’image. Autant dire qu’il y a des tas de choses à voir et à saisir à la fois ; mais si on en rate ça ne fait rien, le plaisir reste entier – comme quand, dans Playtime de Tati, on entend d’autres spectateurs rire parce qu’ils ont repéré un gag qu’on avait pas vu. ces spectateurs sont un peu en situation d’ethnologues devant le grand écran 70mm de Tati : on ne leur mâche pas la besogne. Le film de Iosseliani, lui aussi, a quelque chose d’un projet ethnologique ; en démolissant la vieille idée de raconter une histoire, il raconte plus d’histoires que n’en contient le cinéma courant, et les multiplie par les joies fortes du document ; c’est dire qu’il s’adresse au spectateur de demain. »
Bernard Eisenschitz, L’Humanité
« Chaque plan contient plusieurs de ces aventures et est à lui seul une unité, qui peut être mise en rapport avec ce qui précède et ce qui suit, avec le son qui (le plus souvent) dit autre chose que l’image. Autant dire qu’il y a des tas de choses à voir et à saisir à la fois ; mais si on en rate ça ne fait rien, le plaisir reste entier – comme quand, dans Playtime de Tati, on entend d’autres spectateurs rire parce qu’ils ont repéré un gag qu’on avait pas vu. ces spectateurs sont un peu en situation d’ethnologues devant le grand écran 70mm de Tati : on ne leur mâche pas la besogne. Le film de Iosseliani, lui aussi, a quelque chose d’un projet ethnologique ; en démolissant la vieille idée de raconter une histoire, il raconte plus d’histoires que n’en contient le cinéma courant, et les multiplie par les joies fortes du document ; c’est dire qu’il s’adresse au spectateur de demain. »
Bernard Eisenschitz, L’Humanité
SEANCES
Dimanche 12 avril à 19h
Vendredi 17 avril à 21h
Dimanche 19 avril à 21h
Vendredi 17 avril à 21h
Dimanche 19 avril à 21h