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Archives 2001-2011

PLAGES


de Dominique Gonzales Foerster



PROGRAMMATION JUIN-JUILLET 2008

France, 2001, 15 min, Vidéo

La cinéaste filme la promenade bordant la plage de Copacabana, bien connue pour ses arabesques en mosaïques conçues par le paysagiste Roberto Burle Marx en 1970. Cette séquence mélancolique offre un panorama hypnotisant de la plage surpeuplée de Copacabana à six heures du matin, ou l'on voit notamment des flashes ensorcelants, des feux d'artifices et une soudaine averse.

« L’esthétique de Plages est fascinante. Les dessins sinusoïdaux au sol de Burle Marx, les dessins des marches d’escalier, du rivage, les mouvements de la foule se surajoutant, ponctués par les touches de couleur des parasols, les couleurs, la fumée et les lumières des feux d’artifice, ces effets comme ceux d’un film de science fiction. (…)Mais ces images sont apaisantes pour celui qui les contemple. Le mouvement des caméras, quelques zooms avant et arrière, mais surtout les travellings qui balaient la plage donnent l’impression de la balade évoquée précédemment à travers la mémoire des gens qui parlent.»
Julie Sicault Maillé, « Plages Dominique Gonzalez-Foerster », www.lacritique.org, le 16 juillet 2007.

« Chez Dominique Gonzalez-Foerster, c’est aussi le choix d’une technique, le 35 mm, le super 8 ou la dv (vidéo digitale), qui génère un temps, un espace et qui prend littéralement en otage la réalité au présent. (…)Dominique Gonzalez-Foerster montre des présents exacerbés, littéralement déployés, fabriqués dans la réalité des supports techniques employés. Le spectateur erre, attend, glisse dans la durée de la projection, soumis aux aléas du direct et du climat qui fabriquent, image après image, le film. »
Philippe Rahm, « Au présent », dossier de presse : exposition au musée d’Art moderne de la ville de Paris, www.paris.fr, 2007, p.13.

« C’est donc hors des frontières géographiques que l’artiste se ressource et part à la recherche de sensations et d’ambiances dont elle nous rapporte le suc en version filmée. (…) Elle l’agrémente aussi de sa propre histoire. Car circuler, se déplacer, voyager, ça signifie surtout se baigner dans d’autres ambiances et d’autres atmosphères pour éprouver des sensations étrangères ou retrouver ailleurs ce qu’on a chez soi, mais autrement. Et l’artiste diffuse alors des émotions auxquelles se superposent des réminiscences, et où se croisent ses auteurs ou réalisateurs préférés. »
Demir Anaïd, « Dominique Gonzalez-Foerster, passeport pour l’espace », L’œil n° 541, novembre 2002

SEANCES

Jeudi 12 juin à 21h
Dimanche 15 juin à 19h

FILM DIFFUSÉ AVEC
SUR LA PLAGE DE BELFAST