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PRINCESS BRIDE


de Rob Reiner



PROGRAMMATION AVRIL 2011

USA, 1987, couleurs, VF
avec Peter Falk, Fred Savage, Cary Elwes, Robin Wright, Mandy Patikin, Wallace Hawn


C’est l’histoire du « véritable amour »…, celui vécu par Bouton d’Or et le valet Westley, que raconte à son petit-fils malade, un grand–père malicieux. Or voici que Westley est mort en partant faire fortune et que le Prince Humperdick a décidé d’épouser la belle Bouton d’or. Celle-ci accepte à contre-cœur, quand elle se fait enlever par trois brigands. Après avoir affronté de terribles gangsters, Bouton d’Or se fait délivrer par un héros masqué qui n’est autre que Westley ! Les deux héros arriveront-ils à surmonter tous les pièges pour faire triompher le véritable amour ?

« L'imagerie enfantine constitue en général pour un cinéaste le terrain miné par excellence. Rob Reiner a su prendre le recul nécessaire pour éviter le film pour enfants traditionnel. Princess Bride en respecte pourtant les règles, mais les réinvente avec humour : on s'est empressé de rapprocher le "système Reiner" de Mel Brooks et des Monthy Python. Mais Mel Brooks joue à fond sur la parodie (ce que Princess Bride ne fait pas) et les Monthy Python jonglent avec les anachronismes (Reiner ne se le permet pas non plus). Il se conforme à la linéarité de son récit et détourne les situations classiques et convenues de l'univers féerique au moyen d'autres éléments classiques, ceux de la comédie américaine. »

Nicolas Saada, “Cahiers du Cinéma”, mars 1988

« L'intelligence de Reiner est précisément d'avoir gommé toute lourdeur dans le comique le plus outrancier. Rob Reiner opte pour une élégance et une légèreté d'écriture qui font souvent penser à “l'understatement” anglais ou aux films de Danny Kaye (Walter Mitty en particulier). La mise en scène, on pourrait même dire la chorégraphie, de Rob Reiner a su retenir ce qu'il y avait d'aérien dans les films de cette époque (on pense bien sûr aux pirouettes et aux acrobaties des Aventures de Robin des bois). Les personnages du conte ne semblent plus liés au sol par la pesanteur. Ils rebondissent littéralement et le film cultive cette idée de légèreté des corps dans plusieurs séquences. »

Laurent Vachaud, “Positif”, mai 1988

Séances

samedi 2 avril à 15h
dimanche 3 avril à 16h30