à partir de 8 ans
Nouvelle-zélande/Allemagne/Etats-Unis, 2002, 1h41, VOSTF
Avec Keisha Castle-Hughes, Rawiri Paratene, Vicky Haughton, Cliff Curtis, Grant Roa, Mana Taumanu, Rachel House
NUM, version restaurée
Avec Keisha Castle-Hughes, Rawiri Paratene, Vicky Haughton, Cliff Curtis, Grant Roa, Mana Taumanu, Rachel House
NUM, version restaurée
Les habitants d’un village maori se réclament tous du même ancêtre : Paikea, le légendaire "Whale Rider" qui y débarqua mille ans plus tôt, juché sur le dos d'une baleine. À chaque nouvelle génération, un descendant mâle du chef reçoit ce titre qui fait de lui le leader et le gardien spirituel de sa petite communauté. À douze ans, Paï, petite-fille du chef Paka, est une adolescente douée, sensible et volontaire. Depuis la mort de son frère, elle est aussi la seule à pouvoir assurer le rôle "viril", si prestigieux. Mais Paka, gardien d'une tradition millénaire, refuse de voir en Paï son héritière : aucune fille n'a jamais été et ne sera jamais Whale Rider. Tandis que Paka recrute dans le village des garçons pour les initier aux coutumes ancestrales et sélectionner le plus digne pour en faire un leader, Paï entame un long et courageux combat pour se faire connaître et donner enfin à la légende du Whale Rider sa première héroïne.
« Film oscillant entre mise en scène et photographie, entre sens et sensation également, tout comme entre récit logique, linéaire, et spectacle (comment ne pas songer au Grand Bleu de Besson devant les plans sous-marins illustrés par la voix et les accords de Lisa Gerrard ?), Paï fait de l'hésitation le moteur de son récit : c'est là une des qualités principales du film, la source de son étrangeté. Paï est l'histoire d'une communauté, mais aussi celle d'une famille, ou tout simplement celle d'une enfant solitaire. De plus, le film se présente comme une fiction de l'initiation - mais cette ligne scénaristique, qui épouse largement la trame du conte merveilleux, est mise en tension par un souci réaliste ou, pour être exact, ethnologique, qui affleure régulièrement au cours du récit. » Pierre-Olivier Toulza, extrait du Cahier de notes sur… Paï
Paï est un film étonnant, une histoire maritime et maternelle, inscrite au cœur des légendes des maoris. Ce conte contemporain, qui mêle vie moderne et transmission des coutumes ancestrales propose une évocation poétique de la régénérescence nécessaire d'un peuple face au mode de vie contemporain. Paï a été généralement bien reçu par les Maoris eux-mêmes. Il ne s'agit pourtant pas du premier film s'intéressant à ce peuple. Les producteurs du film misaient à l'évidence sur un récent regain d'intérêt pour les Maoris, qui a permis le succès d'un film comme L'Âme des guerriers (Once Were Warriors, 1994) de Lee Tamahori, qui décrit les conditions de vie particulièrement difficiles des Maoris de la banlieue d'Auckland. Selon Niki Caro, les Maoris ont particulièrement été sensibles au fait que, sans totalement édulcorer leur situation souvent dramatique dans la Nouvelle-Zélande d'aujourd'hui, Paï sait aussi montrer la prégnance du mythe dans la psyché collective de leur peuple.
« Film oscillant entre mise en scène et photographie, entre sens et sensation également, tout comme entre récit logique, linéaire, et spectacle (comment ne pas songer au Grand Bleu de Besson devant les plans sous-marins illustrés par la voix et les accords de Lisa Gerrard ?), Paï fait de l'hésitation le moteur de son récit : c'est là une des qualités principales du film, la source de son étrangeté. Paï est l'histoire d'une communauté, mais aussi celle d'une famille, ou tout simplement celle d'une enfant solitaire. De plus, le film se présente comme une fiction de l'initiation - mais cette ligne scénaristique, qui épouse largement la trame du conte merveilleux, est mise en tension par un souci réaliste ou, pour être exact, ethnologique, qui affleure régulièrement au cours du récit. » Pierre-Olivier Toulza, extrait du Cahier de notes sur… Paï
Paï est un film étonnant, une histoire maritime et maternelle, inscrite au cœur des légendes des maoris. Ce conte contemporain, qui mêle vie moderne et transmission des coutumes ancestrales propose une évocation poétique de la régénérescence nécessaire d'un peuple face au mode de vie contemporain. Paï a été généralement bien reçu par les Maoris eux-mêmes. Il ne s'agit pourtant pas du premier film s'intéressant à ce peuple. Les producteurs du film misaient à l'évidence sur un récent regain d'intérêt pour les Maoris, qui a permis le succès d'un film comme L'Âme des guerriers (Once Were Warriors, 1994) de Lee Tamahori, qui décrit les conditions de vie particulièrement difficiles des Maoris de la banlieue d'Auckland. Selon Niki Caro, les Maoris ont particulièrement été sensibles au fait que, sans totalement édulcorer leur situation souvent dramatique dans la Nouvelle-Zélande d'aujourd'hui, Paï sait aussi montrer la prégnance du mythe dans la psyché collective de leur peuple.
Séance unique
<b><font color="#8b295c" size=2>- - mercredi 4/12 14:00</font> > projection suivie d'une leçon de cinéma de <font color="#8b295c" size=2>Claudine Le Pallec Marand,</font>, enseignante cinéma, à destination des enseignant·es mais ouverte à toutes et tous