FESTIVAL PLAY IT AGAIN ! • AVRIL 2015
USA-GB, 1951, 2h02, VOSTF
avec James Mason, Ava Gardner, Nigel Patrick
NUM • VERSION RESTAURÉE
avec James Mason, Ava Gardner, Nigel Patrick
NUM • VERSION RESTAURÉE
Revisitant le mythe de Pandore pour le greffer à celui du légendaire Flying Dutchman, Albert Lewin réalise un film unique, sans véritable descendance. Sa sophistication déconcerte encore aujourd'hui au point qu'on puisse le voir comme une anomalie en plein coeur d'Hollywood. Pourtant rien n'y manque, d'Ava Gardner en femme fatale (qui trouve ici un de ses meilleurs rôles) exaltant les passions jusqu'à la mort, à l'exotisme d'un sud espagnol aux allures de romans gothiques retoqués par de Chirico (photo du grand Jack Cardiff), au dilemme, à une mélancolie sans secours et une cruauté bien pesée... Quelle modernité possible pour le cinéma hollywoodien des années 50 ? À cette question, le film d'Albert Lewin semble répondre par un romanesque et déroutant retour aux sources. Ouvrons la boîte avec lui !
"Marqué par une mise en scène d’une extrême sophistication, Pandora aurait pu rester, à l’image du personnage joué par Ava Gardner, un objet somptueux et vide de sentiments. Se signalant à chaque plan, l’artifice ne fait pourtant pas oublier les singularités d’un récit qui peu à peu laisse l’émotion investir le sublime assumé des corps et des décors, à l’image de Pandora se laissant gagner par l’amour. En cela, Lewin offre une très belle réinterprétation de la tragédie grecque, dont les personnages avancent vers une fin funeste et prédéterminée. Naissant véritablement au monde et aux sentiments avec la découverte de l’amour absolu, Pandora reconquiert d’une certaine manière son libre arbitre, et embrasse avec passion son funeste destin."
Ariane Prunet, Critikat
"Marqué par une mise en scène d’une extrême sophistication, Pandora aurait pu rester, à l’image du personnage joué par Ava Gardner, un objet somptueux et vide de sentiments. Se signalant à chaque plan, l’artifice ne fait pourtant pas oublier les singularités d’un récit qui peu à peu laisse l’émotion investir le sublime assumé des corps et des décors, à l’image de Pandora se laissant gagner par l’amour. En cela, Lewin offre une très belle réinterprétation de la tragédie grecque, dont les personnages avancent vers une fin funeste et prédéterminée. Naissant véritablement au monde et aux sentiments avec la découverte de l’amour absolu, Pandora reconquiert d’une certaine manière son libre arbitre, et embrasse avec passion son funeste destin."
Ariane Prunet, Critikat
Séances
Mercredi 22/04 18:15
Dimanche 26/04 20:30
Dimanche 26/04 20:30