FESTIVAL PLAY IT AGAIN ! • AVRIL 2015
Italie, 1964, 1h48, VOSTF
avec Vittorio Gassman, Sylva Koscina, Antonella Lualdi
NUM • VERSION RESTAURÉE
avec Vittorio Gassman, Sylva Koscina, Antonella Lualdi
NUM • VERSION RESTAURÉE
Un cavalier mystérieux fait escale dans une ferme isolée, un dandy urbain se fait passer pour un mari modèle, un prisonnier naïf se voit accorder une permission grâce aux stratagèmes de sa femme, un fils à maman pleutre est chargé de défendre l’honneur de sa sœur… Huit sketches, ou autant de manières de rire des obstacles qu’hommes et femmes se plaisent à dresser entre eux, dans la plus pure tradition de la comédie italienne.
"Qu’il souligne les idées présentes dans le scénario (ainsi, dans le sketch du chiffonnier, Scola insiste sur la montée laborieuse du prolétaire vers les appartements de la bourgeoise, autant pour illustrer la distance qui sépare les deux êtres que pour stigmatiser cette ascension sociale momentanée) ou qu’il produise du sens avec sa caméra (toujours dans le même sketch, l’exploitation minutieuse du décor de l’appartement) le cinéaste fait preuve d’une rigueur assez remarquable.
Nous sommes donc loin d’une illustration servile du scénario, pratique, hélas, bien trop courante dans le domaine de la comédie. La réussite de ce film, qui n’a rien d’un assemblage de sketchs disparates, tient donc, selon nous, à la somme de talents qui irrigue tous les compartiments de cette production, et plus particulièrement ceux du scénario, de l’interprétation, et de la réalisation (cela n’exclut évidemment pas les autres corps de métiers – le montage, la photo, le composition, etc. qui œuvrent à la fabrication du film en conditionnant sa forme).
Ce dialogue qu’entretiennent tous les actants du projet, et qui donne sa cohésion à l’ensemble, nous invite à appréhender ce Parlons Femmes comme un véritable film d’auteurs (le pluriel a donc ici son importance), n’en déplaise aux quelques acharnés qui nient la dimension collectiviste de cet art qu’on appelle le cinéma."
Cosmo Vitelli, DVDClassik
"Qu’il souligne les idées présentes dans le scénario (ainsi, dans le sketch du chiffonnier, Scola insiste sur la montée laborieuse du prolétaire vers les appartements de la bourgeoise, autant pour illustrer la distance qui sépare les deux êtres que pour stigmatiser cette ascension sociale momentanée) ou qu’il produise du sens avec sa caméra (toujours dans le même sketch, l’exploitation minutieuse du décor de l’appartement) le cinéaste fait preuve d’une rigueur assez remarquable.
Nous sommes donc loin d’une illustration servile du scénario, pratique, hélas, bien trop courante dans le domaine de la comédie. La réussite de ce film, qui n’a rien d’un assemblage de sketchs disparates, tient donc, selon nous, à la somme de talents qui irrigue tous les compartiments de cette production, et plus particulièrement ceux du scénario, de l’interprétation, et de la réalisation (cela n’exclut évidemment pas les autres corps de métiers – le montage, la photo, le composition, etc. qui œuvrent à la fabrication du film en conditionnant sa forme).
Ce dialogue qu’entretiennent tous les actants du projet, et qui donne sa cohésion à l’ensemble, nous invite à appréhender ce Parlons Femmes comme un véritable film d’auteurs (le pluriel a donc ici son importance), n’en déplaise aux quelques acharnés qui nient la dimension collectiviste de cet art qu’on appelle le cinéma."
Cosmo Vitelli, DVDClassik
Séances
Vendredi 24/04 18:30
Lundi 27/04 20:45
Lundi 27/04 20:45