WEEK-END MARIE VERMILLARD • NOVEMBRE 2017
France, 2006, 55 min.
avec Maryline Canto, Simon Abkarian
avec Maryline Canto, Simon Abkarian
19 saynètes, historiettes, sketches, bref des situations esquissées brièvement, à un deux trois personnages, ou plus, souvent muettes, les regards suffisent... Instants volés d’humanité qui peuvent faire sourire mais souvent touchent ou bouleversent. Un montage subtil, tantôt vif, tantôt ménageant des pauses, lie l’ensemble en une pulsion commune.
"On entre dans ce film comme on pénétrerait, à pas de loup, à l’intérieur d’une toile d’Edward Hopper. Non pas qu’il y ait une véritable similitude des formes visuelles mais plutôt parce que comme chez le peintre new-yorkais, tout en restant la plupart du temps à une certaine distance physique des personnages, nous sommes conduits à éprouver une troublante sensation d’intimité avec eux. (...) Il y a là comme un singulier mélange fait d’un je-ne-sais-quoi d’étrangeté et d’un presque rien de mélancolie. Une impression de solitude aussi se dégage souvent de ces figures humaines dont on s’attend presque à ce qu’elles chuchotent à notre oreille. Et si nous nous rencontrions semble nous dire Marie Vermillard ?" Pascal DEUX, cinéaste de l'ACID
précédé de Aveuglés beuglent de Marie Vermillard • France, 2011, 23 min.
Film essai, "journal filmé qui interroge le temps présent, la place que nous pouvons y occuper" lit-on partout. Certes mais grâce à son noir charbonneux parfois taché de rouge, à ses lieux collectifs déshumanisés et à ses lieux intimes, à ses récits personnels, ses sons mécaniques, organiques, symphoniques... La réflexion qui s’incarne dans la sensation.
"On entre dans ce film comme on pénétrerait, à pas de loup, à l’intérieur d’une toile d’Edward Hopper. Non pas qu’il y ait une véritable similitude des formes visuelles mais plutôt parce que comme chez le peintre new-yorkais, tout en restant la plupart du temps à une certaine distance physique des personnages, nous sommes conduits à éprouver une troublante sensation d’intimité avec eux. (...) Il y a là comme un singulier mélange fait d’un je-ne-sais-quoi d’étrangeté et d’un presque rien de mélancolie. Une impression de solitude aussi se dégage souvent de ces figures humaines dont on s’attend presque à ce qu’elles chuchotent à notre oreille. Et si nous nous rencontrions semble nous dire Marie Vermillard ?" Pascal DEUX, cinéaste de l'ACID
précédé de Aveuglés beuglent de Marie Vermillard • France, 2011, 23 min.
Film essai, "journal filmé qui interroge le temps présent, la place que nous pouvons y occuper" lit-on partout. Certes mais grâce à son noir charbonneux parfois taché de rouge, à ses lieux collectifs déshumanisés et à ses lieux intimes, à ses récits personnels, ses sons mécaniques, organiques, symphoniques... La réflexion qui s’incarne dans la sensation.
Séance unique • Novembre 2017
- - samedi 11/11 18:30 > précédé d'une présentation par Marie Vermillard