PROGRAMMATION JUIN-JUILLET 2008
France, 1939, 1h22
Avec Jean Gabin, Michèle Morgan, Madeleine Renaud, Fernand Ledoux, Jean Marchat
Avec Jean Gabin, Michèle Morgan, Madeleine Renaud, Fernand Ledoux, Jean Marchat
En Bretagne, André Laurent est capitaine d’un remorqueur de sauvetage en mer. Sa femme, Yvonne, minée par une maladie de cœur, voudrait qu’il renonce à ce métier, pour être à ses côtés. Alors qu’il fête le mariage de Poubennec, un de ses hommes d’équipage, André est appelé au secours d’un navire en détresse, le “Mirva”. Il parvient à le tirer d’affaire. Catherine, la femme du capitaine, demande à André de la ramener à terre. Elle est belle, étrange, et comme liée à la mer.
« Sur fond d’océan, Jean Grémillon travaille tout en petites touches et les deux acteurs frôlent là une telle fragilité que ce « Remorques » est sûrement l’un de leurs films les plus forts. »
Fabrice Lanfranchi, « Zoom », L’Humanité, le 28 octobre 1996.
« Ah ! oui, Remorques… C’est remarquable ! Le film est très bon, les dialogues de Jacques Prévert, le trio Gabin, Morgan, Madeleine Renaud… Et la partition de Roland-Manuel est tout a fait exceptionnelle ! Voilà un vrai chef d’œuvre musical que le cinéma nous a apporté. Je regrette que le film ne soit pas plus souvent diffusé. »
Henri Dutilleux, « De Fille du Diable à Sous le soleil de Satan », 1895 n°38, Musique !, 2002, http://1895.revues.org
« [Remorques] a visiblement souffert d’un manque de moyens matériels, d’un tournage morcelé, d’un scénario plusieurs fois remanié, auquel Jacques Prévert n’a pas pu apporter complètement son style habituel. C’est pourtant l’un des plus beaux films de Grémillon. Le cinéaste réussit à lui donner une unité, par les thèmes qui lui étaient chers (opposition du métier et de la vie sentimentale, interventions des passions dans la vie quotidienne) et par une mise en scène sobrement réaliste, dénuée des effets poétiques qu’on aurait pu attendre autour de Gabin et Morgan, le couple mythique de “Quai des brumes”. »
Jacques Siclier, « Remorques », Télérama n°2350, le 25 janvier 1995
« Sur fond d’océan, Jean Grémillon travaille tout en petites touches et les deux acteurs frôlent là une telle fragilité que ce « Remorques » est sûrement l’un de leurs films les plus forts. »
Fabrice Lanfranchi, « Zoom », L’Humanité, le 28 octobre 1996.
« Ah ! oui, Remorques… C’est remarquable ! Le film est très bon, les dialogues de Jacques Prévert, le trio Gabin, Morgan, Madeleine Renaud… Et la partition de Roland-Manuel est tout a fait exceptionnelle ! Voilà un vrai chef d’œuvre musical que le cinéma nous a apporté. Je regrette que le film ne soit pas plus souvent diffusé. »
Henri Dutilleux, « De Fille du Diable à Sous le soleil de Satan », 1895 n°38, Musique !, 2002, http://1895.revues.org
« [Remorques] a visiblement souffert d’un manque de moyens matériels, d’un tournage morcelé, d’un scénario plusieurs fois remanié, auquel Jacques Prévert n’a pas pu apporter complètement son style habituel. C’est pourtant l’un des plus beaux films de Grémillon. Le cinéaste réussit à lui donner une unité, par les thèmes qui lui étaient chers (opposition du métier et de la vie sentimentale, interventions des passions dans la vie quotidienne) et par une mise en scène sobrement réaliste, dénuée des effets poétiques qu’on aurait pu attendre autour de Gabin et Morgan, le couple mythique de “Quai des brumes”. »
Jacques Siclier, « Remorques », Télérama n°2350, le 25 janvier 1995
SEANCES
Mercredi 2 juillet à 19h
Vendredi 4 juillet à 22h
Dimanche 6 juillet à 21h
Vendredi 4 juillet à 22h
Dimanche 6 juillet à 21h