PROGRAMMATION OCTOBRE 2004
France, 1996, 3h12, documentaire
Hervé Le Roux doit son film à la vision d'un document datant de juin 1968. Une jeune ouvrière en grève avec ses collègues, crie son désaccord face aux décisions des dirigeants des usines Wonder. Le cinéaste part alors à la recherche des acteurs et témoins de ce combat qui dura trois semaines et marqua les esprits.
« Au départ, une image. Celle d’une femme jeune, brune qui crie : (« j’rentrerais pas, j’mettrais plus les pieds dans cette taule ! ») Elle est la vedette involontaire d’un court métrage en noir et blanc, tourné par quatre étudiants en cinéma aux usines Wonder, à Saint Ouen, le 10 juin 1968. Ce jour là, on reprenait le travail après trois semaines de grève. Cette image, on l’a vue dans tous les montages consacrés aux évènements de 68. Hanté par elle, Hervé Le Roux en a fait le sujet d’une question (« qui est cette fille ? »), puis d’une enquête (« retrouvons-la »), puis d’un film, Reprise. Où cette reprise du travail aux usines Wonder est présentée comme unique indice à tous les témoins retrouvés. La complainte de la fille révoltée devient leitmotiv, refrain d’un patient travail de reconstitution, non d’un fait isolé, mais d’une mémoire. Trente ans après, elle fait encore sourire, réagir et même rêver. Elle est le cri élémentaire de la révolte » François Gorin (Télérama)
« Au départ, une image. Celle d’une femme jeune, brune qui crie : (« j’rentrerais pas, j’mettrais plus les pieds dans cette taule ! ») Elle est la vedette involontaire d’un court métrage en noir et blanc, tourné par quatre étudiants en cinéma aux usines Wonder, à Saint Ouen, le 10 juin 1968. Ce jour là, on reprenait le travail après trois semaines de grève. Cette image, on l’a vue dans tous les montages consacrés aux évènements de 68. Hanté par elle, Hervé Le Roux en a fait le sujet d’une question (« qui est cette fille ? »), puis d’une enquête (« retrouvons-la »), puis d’un film, Reprise. Où cette reprise du travail aux usines Wonder est présentée comme unique indice à tous les témoins retrouvés. La complainte de la fille révoltée devient leitmotiv, refrain d’un patient travail de reconstitution, non d’un fait isolé, mais d’une mémoire. Trente ans après, elle fait encore sourire, réagir et même rêver. Elle est le cri élémentaire de la révolte » François Gorin (Télérama)
SEANCES
MERCREDI 29 SEPTEMBRE A 20H
VENDREDI 1ER OCTOBRE A 20H30
SAMEDI 2 OCTOBRE A 18H
DIMANCHE 3 OCTOBRE A 19H30
VENDREDI 1ER OCTOBRE A 20H30
SAMEDI 2 OCTOBRE A 18H
DIMANCHE 3 OCTOBRE A 19H30