PROGRAMMATION FÉVRIER 2005
USA, 1992, 1h40, VOSTF, int -16 ans
avec Harvey Keitel, Tim Roth, Michael Madsen, Steve Buscemi, Chris Penn
avec Harvey Keitel, Tim Roth, Michael Madsen, Steve Buscemi, Chris Penn
Ils s’appellent M. White, M. Orange, M. Blue, etc. Cinq malfrats que le gangster Joe Cabot a engagé pour commettre un hold up. L’opération rate et le gang s’éparpille. La question est simple : si le casse a tourné court, c’est qu’on les a trahis. Mais qui ?
« Cinéphile passionné, Quentin Tarantino raffole du « cinéma bis » et des films de genre – bien dans la tradition de ce cinéma indépendant américain qui nous a donné les polars déjantés de Lynch ou des frères Coen. Ses influences seraient probablement à chercher du côté de la violence ritualisée d’un John Woo. La seconde partie de ce film, qui s’achève dans une marre de sang, oscille sans cesse entre l’insoutenable et l’ironie pure, l’excès volontaire venant sans cesse déréaliser ce qui pourrait être du pur voyeurisme. La construction narrative en flash back savants, ménageant adroitement le suspense, les dialogues drôles et inspirés, la précision de la mise en scène et le soin apporté au commentaire musical, tout indique la naissance d’un auteur, bigrement doué, original et grinçant. »
Aurélien Ferenczi (Télérama)
« Reservoir dogs est un retour aux sources. Aux origines du cinéma, de la violence et de la vitesse concentrées dans un cadre pour mieux jaillir, aux origines du théâtre comme mise (à mort) en scène d’affects, d’aveux et de trahisons, enfin à l’origine d’une catastrophe – pourquoi y a-t-il eu « big bang » au cours d’un braquage et comment y survivre ? Pour ce faire, pour accompagner cette aventure en durée réelle, pleine de bruit et de fureur, Quentin Tarantino a cru au cinéma dur comme fer avec une belle insolence, en pérennisant cette idée selon laquelle les gangsters sont ontologiquement des héros perdants parce qu’ils jouent un jeu et qu’à force de trop jouer, ils finissent par y perdre inéluctablement leur âme et leur sang. »
Jacques Morice (Les Cahiers du Cinéma)
« Cinéphile passionné, Quentin Tarantino raffole du « cinéma bis » et des films de genre – bien dans la tradition de ce cinéma indépendant américain qui nous a donné les polars déjantés de Lynch ou des frères Coen. Ses influences seraient probablement à chercher du côté de la violence ritualisée d’un John Woo. La seconde partie de ce film, qui s’achève dans une marre de sang, oscille sans cesse entre l’insoutenable et l’ironie pure, l’excès volontaire venant sans cesse déréaliser ce qui pourrait être du pur voyeurisme. La construction narrative en flash back savants, ménageant adroitement le suspense, les dialogues drôles et inspirés, la précision de la mise en scène et le soin apporté au commentaire musical, tout indique la naissance d’un auteur, bigrement doué, original et grinçant. »
Aurélien Ferenczi (Télérama)
« Reservoir dogs est un retour aux sources. Aux origines du cinéma, de la violence et de la vitesse concentrées dans un cadre pour mieux jaillir, aux origines du théâtre comme mise (à mort) en scène d’affects, d’aveux et de trahisons, enfin à l’origine d’une catastrophe – pourquoi y a-t-il eu « big bang » au cours d’un braquage et comment y survivre ? Pour ce faire, pour accompagner cette aventure en durée réelle, pleine de bruit et de fureur, Quentin Tarantino a cru au cinéma dur comme fer avec une belle insolence, en pérennisant cette idée selon laquelle les gangsters sont ontologiquement des héros perdants parce qu’ils jouent un jeu et qu’à force de trop jouer, ils finissent par y perdre inéluctablement leur âme et leur sang. »
Jacques Morice (Les Cahiers du Cinéma)
SEANCES
mercredi 2 février à 16h30
samedi 5 février à 18h30
vendredi 11 février à 18h30
mardi 15 février à 18h
samedi 5 février à 18h30
vendredi 11 février à 18h30
mardi 15 février à 18h