RÉTROSPECTIVE MARTIN SCORSESE • AOÛT-SEPTEMBRE 2018
USA, 1980, 2h09, VOSTF
avec Robert De Niro, Cathy Moriarty, Joe Pesci, Frank Vincent
NUM • VERSION RESTAURÉE
avec Robert De Niro, Cathy Moriarty, Joe Pesci, Frank Vincent
NUM • VERSION RESTAURÉE
La carrière du boxeur Jake La Motta depuis ses premiers matches importants jusqu’au championnat du monde, puis sa déchéance et sa "rédemption"... Le film de boxe, sous genre cinématographique très florissant, connaît une nouvelle vogue avec les Rocky quand Scorsese s’intéresse aux Mémoires de Jake La Motta. Plus attiré par l’itinéraire spirituel du boxeur que par la boxe, Scorsese fait exploser les conventions du genre en filmant au cœur du pugilat dans un décor grand comme deux fois un ring, en insistant sur les visages malmenés et en ciselant une bande son très sophistiquée. Pour ne pas parler de la composition de Robert De Niro et des trente kilos qu’il prit pour figurer le boxeur vieillissant. Il fut récompensé par un Oscar.
“J’y ai apporté une ignorance du sujet que je croyais bonne. Je trouvais simplement absurde que deux gars se lèvent le matin, montent sur le ring et se donnent des coups mutuellement jusqu’à ce que l’un des deux s’effondre. C’était la base : ce combat journalier pour vivre. Les gens sont battus chaque jour au bureau, dans la cuisine, sur le plateau, partout. Ce que j’aimais dans Raging Bull, c’est que tout ce qu’ils faisaient était exprimé à travers la violence. Je trouvais ça fascinant. Lorsque j’ai monté le film, je l’ai regardé et je me suis dit : “C’est fou. Ceci a été fait par des fous.” C’est incessant, cela continue encore et encore. Si ce n’est pas de la violence physique, c’est de la violence psychologique, ce qui est pire. Je pense que c’est le meilleur de mes films.” Martin Scorsese (cité dans Martin Scorsese, de Patrick Brion, Éd. La Martinière)
“J’y ai apporté une ignorance du sujet que je croyais bonne. Je trouvais simplement absurde que deux gars se lèvent le matin, montent sur le ring et se donnent des coups mutuellement jusqu’à ce que l’un des deux s’effondre. C’était la base : ce combat journalier pour vivre. Les gens sont battus chaque jour au bureau, dans la cuisine, sur le plateau, partout. Ce que j’aimais dans Raging Bull, c’est que tout ce qu’ils faisaient était exprimé à travers la violence. Je trouvais ça fascinant. Lorsque j’ai monté le film, je l’ai regardé et je me suis dit : “C’est fou. Ceci a été fait par des fous.” C’est incessant, cela continue encore et encore. Si ce n’est pas de la violence physique, c’est de la violence psychologique, ce qui est pire. Je pense que c’est le meilleur de mes films.” Martin Scorsese (cité dans Martin Scorsese, de Patrick Brion, Éd. La Martinière)
Séances • Septembre 2018
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