RÉTROSPECTIVE ALFRED HITCHCOCK • AOÛT-SEPTEMBRE 2017
USA, 1940, 2h10, VOSTF
avec Joan Fontaine, Dame Judith Anderson, Melville Cooper
avec Joan Fontaine, Dame Judith Anderson, Melville Cooper
Une jeune dame de compagnie rencontre à Monte-Carlo un riche aristocrate anglais qui est veuf et l’épouse. Il l’emmène dans la maison où il a vécu avec sa première femme... Premier film américain d’Hitchcock dont les débuts à Hollywood furent loin d’être idylliques à cause des interventions du producteur, David Selznick. Cela le poussera à devenir producteur. C’ est l’un de ses films romantiques où les malentendus entre les êtres créent des béances dramatiques où les personnages se croient confrontés à des puissances supérieures. Cela amène à des situations proches du fantastique où Hitchcock joue à merveille des éléments, l’eau, le feu. Après onze nominations ce film obtint deux Oscars, pour la meilleure photographie en noir et blanc et pour le meilleur film.
"À propos de son premier film hollywoodien, Hitchcock déclarait : "Ce n'est pas un film d'Hitchcock... Rebecca est une histoire qui manque d'humour." Vaguement gothique, plus sentimental que policier, le roman rose-noir à succès de Daphné Du Maurier était à première vue très loin de l'univers du réalisateur de Sueurs froides. Et pourtant, Hitchcock a su détourner les contraintes d'une adaptation de commande pour inventer un conte de fées cruel et vénéneux, une sorte d'Alice au pays des cauchemars à sa manière grinçante. Enfantine et désemparée, mi-héroïne de Lewis Carroll, mi-femme de Barbe-Bleue, Joan Fontaine oscille entre innocence et curiosité morbide. Sa silhouette menue se perd d'escaliers monumentaux en ombres géantes, comme celle d'une petite fille dans le château d'un ogre. Superbement photographié, le décor fourmille d'objets et d'indices inquiétants. La force de Rebecca est d'installer l'angoisse, de bâtir le suspense sur un vide, une absence." Cécile Mury, Télérama
"À propos de son premier film hollywoodien, Hitchcock déclarait : "Ce n'est pas un film d'Hitchcock... Rebecca est une histoire qui manque d'humour." Vaguement gothique, plus sentimental que policier, le roman rose-noir à succès de Daphné Du Maurier était à première vue très loin de l'univers du réalisateur de Sueurs froides. Et pourtant, Hitchcock a su détourner les contraintes d'une adaptation de commande pour inventer un conte de fées cruel et vénéneux, une sorte d'Alice au pays des cauchemars à sa manière grinçante. Enfantine et désemparée, mi-héroïne de Lewis Carroll, mi-femme de Barbe-Bleue, Joan Fontaine oscille entre innocence et curiosité morbide. Sa silhouette menue se perd d'escaliers monumentaux en ombres géantes, comme celle d'une petite fille dans le château d'un ogre. Superbement photographié, le décor fourmille d'objets et d'indices inquiétants. La force de Rebecca est d'installer l'angoisse, de bâtir le suspense sur un vide, une absence." Cécile Mury, Télérama
Séances • Août-Sept. 2017
- - dimanche 17/09 14:00 - - mardi 19/09 18:00 - - jeudi 21/09 18:15