France, 1983, 1h46, VOSTF
Avec Garry Cadenat, Darling Legitimus, Douta Seck, Joël Palcy, Joby Bernabe
Collège au Cinéma - 2ème trimestre 2011/2012 - 6è/5è
Avec Garry Cadenat, Darling Legitimus, Douta Seck, Joël Palcy, Joby Bernabe
Collège au Cinéma - 2ème trimestre 2011/2012 - 6è/5è
À six mille kilomètres de la métropole qui prépare l'Exposition coloniale de 1931, la Martinique vit à l'heure des vacances d'été. Au milieu de la plantation, la rue Cases-Nègres: deux rangées de cases de bois désertées par les adultes partis travailler dans la canne à sucre sous le contrôle des économes et les commandeurs. Parmi les enfants qui passent leur été à s'amuser se trouve José, onze ans, orphelin élevé avec dureté et amour par M'an Tine, sa grand-mère. Protégé du vieux Médouze, qui lui conte les récits d'esclaves africains, José est un dépositaire des traditions orales. Bientôt, la vie séparera les enfants, au gré de leurs succès ou de leurs échecs scolaires: la "canne" pour les uns, le certificat d'études pour les autres, et pour les plus studieux, le lycée de Fort-de-France...
"Dans cette adaptation d'un roman antillais, Euzhan Palcy a mis beaucoup de foi, d'amour, de générosité et d'énergie. Les couleurs sépia de cartes postales anciennes rejoignent le tableau - naïf, comme on le disait des toiles du Douanier Rousseau - de la Martinique des années 30, monde colonial avec ses castes. Parmi les acteurs de ce film plein d'émotion et de chaleur, on appréciera particulièrement la merveilleuse Darling Légitimus et le jeune Garry Cadenat. Une réussite."
Jacques Siclier, Télérama
"En fait ce film d'auteur, Rue Cases-Nègres est surtout un film au scénario édifiant, à la structure narrative hyper classique et qui diffuse des sentiments que le public s'est fait ou se fera un plaisir de partager. C'est, pourrait-on dire, "Le Petit Prince" version martiniquaise."
Serge Toubiana, Les Cahiers du Cinéma
Formation pédagogique assurée par Erwan Cadoret
Mercredi 7 décembre 2011 de 9h à 12h30 au cinéma Le Beaulieu (Bouguenais) et de 13h30 à 17h au cinéma Pax (Le Pouliguen)
Note d'intention de Erwan Cadoret :
L’intervention se proposera tout d’abord de resituer rapidement Rue Cases-Nègres dans le cadre du cinéma français des années 1980, avant d’aborder deux aspects importants du film : l’emploi du regard enfantin (et ses conséquences sur la dramaturgie et la mise en scène) et le questionnement autour de l’identité et de la culture noire aux Antilles.
"Dans cette adaptation d'un roman antillais, Euzhan Palcy a mis beaucoup de foi, d'amour, de générosité et d'énergie. Les couleurs sépia de cartes postales anciennes rejoignent le tableau - naïf, comme on le disait des toiles du Douanier Rousseau - de la Martinique des années 30, monde colonial avec ses castes. Parmi les acteurs de ce film plein d'émotion et de chaleur, on appréciera particulièrement la merveilleuse Darling Légitimus et le jeune Garry Cadenat. Une réussite."
Jacques Siclier, Télérama
"En fait ce film d'auteur, Rue Cases-Nègres est surtout un film au scénario édifiant, à la structure narrative hyper classique et qui diffuse des sentiments que le public s'est fait ou se fera un plaisir de partager. C'est, pourrait-on dire, "Le Petit Prince" version martiniquaise."
Serge Toubiana, Les Cahiers du Cinéma
Formation pédagogique assurée par Erwan Cadoret
Mercredi 7 décembre 2011 de 9h à 12h30 au cinéma Le Beaulieu (Bouguenais) et de 13h30 à 17h au cinéma Pax (Le Pouliguen)
Note d'intention de Erwan Cadoret :
L’intervention se proposera tout d’abord de resituer rapidement Rue Cases-Nègres dans le cadre du cinéma français des années 1980, avant d’aborder deux aspects importants du film : l’emploi du regard enfantin (et ses conséquences sur la dramaturgie et la mise en scène) et le questionnement autour de l’identité et de la culture noire aux Antilles.