PROGRAMMATION AVRIL 2011
Espagne-Uruguay, 2009, 1h40, VOSTF
Avec Gary Piquer, Jouko Ahola
Avec Gary Piquer, Jouko Ahola
"Prince" Orsini n'aurait-il pas du suivre son propre conseil plutôt que d'entraîner Jacob, son protégé, dans le défi de trop ? L'épicier, dit le "Turc", n'aurait-il pas du désobéir à Adriana, sa femme, plutôt que de monter sur le ring ?
La mirifique prime de 1000 Dollars promise à celui qui résistera à Jacob, l'ancien champion du monde de lutte, excite les passions et échauffe les esprits. Après le départ de Jacob et Orsini, Santa Maria, calme bourgade perdue quelque part en Uruguay, ne sera plus jamais la même.
« J'aime à penser que le cinéma appartient à la planète ciné, bien que chaque œuvre corresponde clairement au moment et au lieu où elle est produite. Ce qui est beau dans le cinéma, c'est sa capacité à transcender les cultures, ce qui fait que Jean-Pierre Melville a voulu recréer en France le cinéma nord-américain des années 1930, avant qu'arrive John Woo pour emmener en Asie un cinéma inspiré par Melville et qu"enfin Tarantino s'inspire de Woo pour ramener de nouveau ce cinéma aux Etats-Unis. Le cinéma renvoie toujours à la personalité de son créateur et de la société dans laquelle il vit, mais il renvoie toujours au cinéma lui même.
En ce moment, on défend les cinématographies régionales, ce qui est important, mais il faut aussi défendre la nature transculturelle du cinéma.
Dès le départ c'était évident pour moi que le film se fasse en Uruguay, c'est mon pays, c'est ma terre, même si Santa Maria pourrait se trouver n'importe où ailleurs dans le monde. J'ai travaillé avec une équipe mi uruguayenne, mi espagnole. Je pense que cette mixité peut apporter quelque chose de nouveau au cinéma uruguayen : au moment où je suis parti d'Uruguay (à la fin des années 90), on ne pouvait pas faire de cinéma, pratiquement. Maintenant, c'est possible. On y tourne... 2 à 3 films par an, ce n'est pas si ridicule que ça si on rapporte ce chiffre à la taille du pays. Des films comme 25 watts, Whisky, les festivals de Berlin, de Cannes, permettent petit à petit au cinéma uruguayen d'exister aussi dans son propre pays. En Uruguay il y a un public qui attend autre chose que les produits d'Hollywood, un cinéma national qui combine divertissement et ambition artistique, à vocation populaire. Les gens iront voir ce cinéma-là, non parce qu'il est uruguayen, mais parce que c'est du "bon" cinéma. »
Alvaro Brechner, extrait du dossier de presse
La mirifique prime de 1000 Dollars promise à celui qui résistera à Jacob, l'ancien champion du monde de lutte, excite les passions et échauffe les esprits. Après le départ de Jacob et Orsini, Santa Maria, calme bourgade perdue quelque part en Uruguay, ne sera plus jamais la même.
« J'aime à penser que le cinéma appartient à la planète ciné, bien que chaque œuvre corresponde clairement au moment et au lieu où elle est produite. Ce qui est beau dans le cinéma, c'est sa capacité à transcender les cultures, ce qui fait que Jean-Pierre Melville a voulu recréer en France le cinéma nord-américain des années 1930, avant qu'arrive John Woo pour emmener en Asie un cinéma inspiré par Melville et qu"enfin Tarantino s'inspire de Woo pour ramener de nouveau ce cinéma aux Etats-Unis. Le cinéma renvoie toujours à la personalité de son créateur et de la société dans laquelle il vit, mais il renvoie toujours au cinéma lui même.
En ce moment, on défend les cinématographies régionales, ce qui est important, mais il faut aussi défendre la nature transculturelle du cinéma.
Dès le départ c'était évident pour moi que le film se fasse en Uruguay, c'est mon pays, c'est ma terre, même si Santa Maria pourrait se trouver n'importe où ailleurs dans le monde. J'ai travaillé avec une équipe mi uruguayenne, mi espagnole. Je pense que cette mixité peut apporter quelque chose de nouveau au cinéma uruguayen : au moment où je suis parti d'Uruguay (à la fin des années 90), on ne pouvait pas faire de cinéma, pratiquement. Maintenant, c'est possible. On y tourne... 2 à 3 films par an, ce n'est pas si ridicule que ça si on rapporte ce chiffre à la taille du pays. Des films comme 25 watts, Whisky, les festivals de Berlin, de Cannes, permettent petit à petit au cinéma uruguayen d'exister aussi dans son propre pays. En Uruguay il y a un public qui attend autre chose que les produits d'Hollywood, un cinéma national qui combine divertissement et ambition artistique, à vocation populaire. Les gens iront voir ce cinéma-là, non parce qu'il est uruguayen, mais parce que c'est du "bon" cinéma. »
Alvaro Brechner, extrait du dossier de presse
Séances
mercredi 30 mars à 20h30
vendredi 1er avril à 18h30
samedi 2 avril à 19h
dimanche 3 avril à 18h30
SORTIE NATIONALE
vendredi 1er avril à 18h30
samedi 2 avril à 19h
dimanche 3 avril à 18h30
SORTIE NATIONALE