PROGRAMMATION JUIN 2011
USA, 1973, 1h37, VOSTF
Avec Charlton Heston, Edward G. Robinson, Leigh Taylor-Young, Chuck Connors, Joseph Cotten
Avec Charlton Heston, Edward G. Robinson, Leigh Taylor-Young, Chuck Connors, Joseph Cotten
New York, 2022. Les hommes ont épuisé les ressources naturelles de la planète. Seul le "soleil vert" parvient à nourrir une population miséreuse qui ignore tout de cet aliment. Accompagné de son fidèle ami, un policier va découvrir au péril de sa vie l’effroyable réalité de cette société inhumaine… Lors de sa sortie en 1973, le film de Richard Fleischer relevait d’une vision futuriste. À l’aube du XXIème siècle, il distille une angoisse plus troublante.
« En 1973, l’an 2022, c’était loin. Et Soylent Green (Soleil vert), adaptation d’un roman de Harry Harrison, apparaissait comme une parabole, terrifiante, d’anticipation sur l’avenir de l’humanité ravagée par la pollution et la famine. À l’aube du XXIème siècle, la parabole change d’aspect. Extraordinaire en son époque, le film de Richard Fleischer est entré dans le domaine du possible et distille une angoisse qu’on pourrait dire existentielle : 2022, ce n’est plus si loin. »
Jacques Siclier, Le Monde
« Soleil vert fait partie de ces films d’anticipation dont la crédibilité repose moins sur des effets spéciaux élaborés que sur des personnages cohérents capables de nous faire vivre les à-côtés d’une intrigue. L’œuvre de Fleischer, d’une constante exigence formelle et dont la thématique ne manque pas d’intérêt, témoigne de la réalité américaine en se livrant à de captivantes explorations de l’imaginaire, de l’angoisse et de la solitude. Les personnages y sont murés dans leur incapacité à communiquer, comme ligotés dans leurs interdits. L’odyssée physique et psychique du policier placé dans une situation à laquelle sa formation et sa condition ne l’ont pas préparé le conduira inévitablement vers un affrontement avec le milieu naturel et social. Bien que futuriste, le film nous fait penser curieusement à l’atmosphère dans laquelle les Américains étaient plongés à l’époque de la grande Dépression quand l’obsession était, là aussi, centrée sur la nourriture, l’habitat, le travail et le repos. Mythique et poignant. »
Stéphane Bourgoin, Richard Fleischer, Ed. Edilig
« Ayant choisi de mêler une intrigue criminelle au cadre de l’anticipation, Richard Fleischer signe ici une parabole terrifiante sur ce que pourrait être l’avenir du monde dans lequel nous vivons. Le réchauffement de la planète, les conditions de travail, la crise du logement, le pouvoir des nantis et l’indifférence à la pauvreté sont déjà, dans les années 70, des questions d’actualité dont Soleil vert nous dresse un portrait bien sombre. Une société livrée à elle-même et manipulée, où tout élément de vie végétale et animale a quasiment disparu, où les livres sont devenus extrêmement rares et la nourriture, quant à elle, est représentée comme le luxe absolu, responsable du chaos à venir… La séquence bouleversante où Edward G. Robinson se rend au "foyer" afin d’y contempler une dernière fois des champs de fleurs, des vols d’oiseaux, la mer et la montagne, nous rappelle le danger quotidien de la pollution avec son cortège de destructions. »
Patrick Brion, Télérama
« En 1973, l’an 2022, c’était loin. Et Soylent Green (Soleil vert), adaptation d’un roman de Harry Harrison, apparaissait comme une parabole, terrifiante, d’anticipation sur l’avenir de l’humanité ravagée par la pollution et la famine. À l’aube du XXIème siècle, la parabole change d’aspect. Extraordinaire en son époque, le film de Richard Fleischer est entré dans le domaine du possible et distille une angoisse qu’on pourrait dire existentielle : 2022, ce n’est plus si loin. »
Jacques Siclier, Le Monde
« Soleil vert fait partie de ces films d’anticipation dont la crédibilité repose moins sur des effets spéciaux élaborés que sur des personnages cohérents capables de nous faire vivre les à-côtés d’une intrigue. L’œuvre de Fleischer, d’une constante exigence formelle et dont la thématique ne manque pas d’intérêt, témoigne de la réalité américaine en se livrant à de captivantes explorations de l’imaginaire, de l’angoisse et de la solitude. Les personnages y sont murés dans leur incapacité à communiquer, comme ligotés dans leurs interdits. L’odyssée physique et psychique du policier placé dans une situation à laquelle sa formation et sa condition ne l’ont pas préparé le conduira inévitablement vers un affrontement avec le milieu naturel et social. Bien que futuriste, le film nous fait penser curieusement à l’atmosphère dans laquelle les Américains étaient plongés à l’époque de la grande Dépression quand l’obsession était, là aussi, centrée sur la nourriture, l’habitat, le travail et le repos. Mythique et poignant. »
Stéphane Bourgoin, Richard Fleischer, Ed. Edilig
« Ayant choisi de mêler une intrigue criminelle au cadre de l’anticipation, Richard Fleischer signe ici une parabole terrifiante sur ce que pourrait être l’avenir du monde dans lequel nous vivons. Le réchauffement de la planète, les conditions de travail, la crise du logement, le pouvoir des nantis et l’indifférence à la pauvreté sont déjà, dans les années 70, des questions d’actualité dont Soleil vert nous dresse un portrait bien sombre. Une société livrée à elle-même et manipulée, où tout élément de vie végétale et animale a quasiment disparu, où les livres sont devenus extrêmement rares et la nourriture, quant à elle, est représentée comme le luxe absolu, responsable du chaos à venir… La séquence bouleversante où Edward G. Robinson se rend au "foyer" afin d’y contempler une dernière fois des champs de fleurs, des vols d’oiseaux, la mer et la montagne, nous rappelle le danger quotidien de la pollution avec son cortège de destructions. »
Patrick Brion, Télérama
Séances
mercredi 29 juin à 19h
vendredi 1er juillet à 19h
samedi 2 juillet à 22h
vendredi 1er juillet à 19h
samedi 2 juillet à 22h