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Archives 2001-2011

SUR LA PLAGE DE BELFAST


de Henri-François Imbert



PROGRAMMATION JUIN-JUILLET 2008

France, 1996, 39 min, documentaire

Fasciné par un film de famille Super 8 inachevé et retrouvé dans une caméra d’occasion offerte par un ami de retour de Belfast, Henri-Francois va en Irlande et filme tout simplement son enquête. Il se met à la recherche des gens vu sur le film pour leur rendre la pellicule.

Primé au Festival de Dunkerque 1996.

« Un archéologue des signes. Un arpenteur de la mémoire. Un chercheur d'or qui passe les poussières du passé dans son tamis. Un résistant à l'oubli. Un artisan de l'image. Un détective du temps retrouvé. Un modeste descendant de Proust... Autant de définitions possibles d'Henri-François Imbert, un cinéaste qui est en train de construire discrètement l'une des filmographies les plus originales et émouvantes du moment. »
Serge Kaganski, « Henri-François Imbert : chercheur d'or », Les Inrockuptibles n°554, le 29 octobre 2003, p. 42.

« (…)Les films d’Henri-François Imbert ne présentent pas un déroulement continu et uniforme. Associant des images d’origine et de nature différentes, filmées en DV, 16 mm, 35 mm ou en super 8, ils témoignent dans leur apparente impureté formelle des différentes strates de leur réalisation, du cheminement de leur projet esthétique. »
Gaël Pasquier, « La mémoire (journal intime) », L’Humanité, le 26 avril 2005.

« Faire des films avec les gens, non pas sur les gens… Quand on fait un film avec les gens, on crée quelque chose qui est la trace du temps que l’on a passé ensemble. Ce qui est important pour moi, c’est de prendre le temps de découvrir cette image-là. »
Henri-François Imbert, « désir de film », atelier autour des films Sur la plage de Belfast et Doulaye, une saison des pluies, Rennes, le 30 octobre 2000.

« Ce récit, inondé de douceur, bâti sur une obstination inamovible, irradie un respect tout simple pour ces gens imprimés sur pellicule, qui vont prendre chair peu à peu. Voilà un document touchant qui s’arrime au temps, en juste passerelle entre le passé et le présent. »
Flore Geffroy, « Sur la plage de Belfast », Télérama n° 2724, le 27 mars 2002.

« Chaque film est une quête initiatique, qui ouvre un peu plus le regard d’Imbert sur le monde, sur sa vérité. Sa générosité réside dans le fait qu’il parvient à nous faire partager cette ouverture sur le monde. Le cinéma d’Imbert nous fait mûrir, psychologiquement, politiquement et c’est en cela qu’il est rare et précieux. »
Jean-Baptiste Morain, « Cinéma DVD, Compléments de quête », Les Inrockuptibles n°532, le 8 février 2006.

« Le travail sur les traces selon Imbert, c’est l’ouverture au jeu, l’invitation au voyage, la disponibilité à toutes les embardées d’une méditation, d’une expédition, d’une émotion. (…)Juste place, juste retrait, qui disent aussi, par défaut, la place inassignable, en perpétuelle avancée sur elle-même, des images telles que les invoque librement Henri-François Imbert. »
Jean-Michel Frodon, « L’invitation au voyage », Cahiers du cinéma n° 613, juin 2006, p. 67.


SEANCES

Jeudi 12 juin à 21h
Dimanche 15 juin à 19h

FILM DIFFUSÉ AVEC PLAGES