RETOUR VERS 2018 • JUIN 2019
France, Italie, 2018, 2h08, VOSTF • documentaire
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La famille Samouni a été décimée près de Gaza, lors de frappes de l’armée israélienne durant l’opération "Plomb durci", qui causa de nombreuses pertes humaines parmi les civils palestiniens. Filmés peu après l’attaque, puis un an plus tard, pendant la préparation d’un mariage, les survivants tentent de reconstruire leur espace de vie autant que leur mémoire. Après Place Tahrir, place de la Libération, au cœur de la révolution égyptienne, Stefano Savona poursuit son travail documentaire au Moyen-Orient, appuyé dans Samouni Road par de saisissantes scènes d’animation conçues par Simone Massi et arrachées aux ténèbres pour combler des images manquantes décrivant des moments d’insouciance puis d’horreur, à l’image d’un film puissant et implacable, poétique et politique. - Nicolas Thévenin
“Il y avait quelque chose de différent par rapport à ce que j’avais connu de la guerre. Peut-être à cause des origines paysannes de la famille Samouni : cette manière de se raconter, je ne l’avais jamais rencontrée. Ils avaient toutes les raisons d’être enragés, or ils étaient dans le calme. (...)
Le film raconte aussi notre égarement, le parcours que l’on a fait pour trouver la mise en scène. La petite fille, Amal, le dit au début : comment raconter cette histoire ? C’était la clé. Partir d’une mémoire rendue trouble par le traumatisme, pour la reconstruire. C’est ce qui nous donne la liberté de tout réimaginer, là où les clichés médiatiques s’empilent.” Stefano Savona, Les Cahiers du cinéma (nov 2018)
“Il y avait quelque chose de différent par rapport à ce que j’avais connu de la guerre. Peut-être à cause des origines paysannes de la famille Samouni : cette manière de se raconter, je ne l’avais jamais rencontrée. Ils avaient toutes les raisons d’être enragés, or ils étaient dans le calme. (...)
Le film raconte aussi notre égarement, le parcours que l’on a fait pour trouver la mise en scène. La petite fille, Amal, le dit au début : comment raconter cette histoire ? C’était la clé. Partir d’une mémoire rendue trouble par le traumatisme, pour la reconstruire. C’est ce qui nous donne la liberté de tout réimaginer, là où les clichés médiatiques s’empilent.” Stefano Savona, Les Cahiers du cinéma (nov 2018)
Séances • Juin 2019
- - jeudi 13/06 20:45 - - lundi 17/06 16:00