L'ÉCOLE DE DESIGN PRÉSENTE • MAI 2013
USA, 1997, 2h15, VOSTF
avec Casper Van Dien, Dina Meyer, Denise Richards
avec Casper Van Dien, Dina Meyer, Denise Richards
Au XXIVe siècle, une fédération fait régner sur la Terre l'ordre et la vertu, exhortant la jeunesse à la lutte, afin de combattre une armée d'arachnides qui se dresse contre l'espèce humaine... Jouant sur le second degré, Verhoeven mélange clichés et conventions des films de guerre et de science-fiction, de la propagande militaire et des sitcoms américaines.
"À sa sortie, une partie de la presse américaine jugea ce film dangereusement ambigu, voire "fascisant"... Malentendu : Starship Troopers est d'abord une farce corrosive. Paul Verhoeven s'applique à renvoyer aux Américains une image belliciste de leur pays. Les mines béates des combattants en herbe rappellent les héros des soaps américains. Verhoeven dévoile leur artificialité asphyxiante, pas si éloignée de l'esthétique de propagande des régimes fascisants. A bien des égards, ces héros teenagers sont des monstres policés. Verhoeven crée le malaise en empêchant l'habituelle identification du spectateur aux supposés bons. Brouillage volontaire de la perception du mal et du bien, déréalisation de la guerre...
Hommage aux séries B d'antan, mais aussi détournement des scènes obligées du film de guerre traditionnel, cet opéra intergalactique offre un cocktail déroutant."
Jacques Morice, Télérama
"À sa sortie, une partie de la presse américaine jugea ce film dangereusement ambigu, voire "fascisant"... Malentendu : Starship Troopers est d'abord une farce corrosive. Paul Verhoeven s'applique à renvoyer aux Américains une image belliciste de leur pays. Les mines béates des combattants en herbe rappellent les héros des soaps américains. Verhoeven dévoile leur artificialité asphyxiante, pas si éloignée de l'esthétique de propagande des régimes fascisants. A bien des égards, ces héros teenagers sont des monstres policés. Verhoeven crée le malaise en empêchant l'habituelle identification du spectateur aux supposés bons. Brouillage volontaire de la perception du mal et du bien, déréalisation de la guerre...
Hommage aux séries B d'antan, mais aussi détournement des scènes obligées du film de guerre traditionnel, cet opéra intergalactique offre un cocktail déroutant."
Jacques Morice, Télérama
Séance unique
jeudi 2 mai 2013 à 20h30