FICTIONS SOCIALES • MARS-AVRIL 2013
Maroc , France, Allemagne, 2010, 1h46
avec Soufia Issam, Mouna Bahmad
avec Soufia Issam, Mouna Bahmad
Parmi les ouvrières qui épluchent des crevettes dans les usines de Tanger, deux jeunes filles marocaines répètent machinalement le même geste. Badia et Imane rêvent d'un monde meilleur. Si au moins elles pouvaient travailler dans les usines textiles de la zone franche, où elles seraient chronométrées par les grands groupes textiles... Rage et rêve d'évasion vont de pair dans ce film poignant et implacable, servi par des comédiennes épatantes.
"Souvent portée à l’épaule, la caméra de Kilani colle aux basques de ces petites bombes d’énergie. Ce style physique pourrait faire penser aux Dardenne ou à Kechiche, en plus brut de décoffrage. Cela dit, le point fort du film n’est pas tant son filmage que ce qu’il saisit : des jeunes femmes qui pulvérisent toutes les idées reçues sur la “femme arabe“. (...) Un de leurs trésors est la parole : un flow d’enfer, entre poésie, rap, slam, scat, qui répand son kérosène dans tout le film et électrise le spectateur, même celui qui ne comprend pas un mot d’arabe. (...) On fantasme beaucoup sur Tanger, lieu littéraire marqué par Bowles ou Burroughs. Sans effacer cette dimension fantasmatique séduisante mais un peu poussiéreuse, Leïla Kilani nous montre une autre facette de la ville, beaucoup plus réelle et contemporaine, dans un film à la fois galvanisant et tragique."
Serge Kaganski, les Inrockuptibles
"Souvent portée à l’épaule, la caméra de Kilani colle aux basques de ces petites bombes d’énergie. Ce style physique pourrait faire penser aux Dardenne ou à Kechiche, en plus brut de décoffrage. Cela dit, le point fort du film n’est pas tant son filmage que ce qu’il saisit : des jeunes femmes qui pulvérisent toutes les idées reçues sur la “femme arabe“. (...) Un de leurs trésors est la parole : un flow d’enfer, entre poésie, rap, slam, scat, qui répand son kérosène dans tout le film et électrise le spectateur, même celui qui ne comprend pas un mot d’arabe. (...) On fantasme beaucoup sur Tanger, lieu littéraire marqué par Bowles ou Burroughs. Sans effacer cette dimension fantasmatique séduisante mais un peu poussiéreuse, Leïla Kilani nous montre une autre facette de la ville, beaucoup plus réelle et contemporaine, dans un film à la fois galvanisant et tragique."
Serge Kaganski, les Inrockuptibles
Séances
Jeudi 4 avril 2013 à 18h30
Vendredi 5 avril 2013 à 20h30
Dimanche 7 avril 2013 à 14h30
Mardi 9 avril 2013 à 20h30
Vendredi 5 avril 2013 à 20h30
Dimanche 7 avril 2013 à 14h30
Mardi 9 avril 2013 à 20h30