PROGRAMMATION SEPTEMBRE 2008
USA, 1931, 1h25, muet
Avec Anna Chevailier, Matahi, Hitu, Jean, Jules, Kough
Avec Anna Chevailier, Matahi, Hitu, Jean, Jules, Kough
Sur l'île de Bora Bora, un jeune Maori pêcheur de perles est amoureux de la belle Reri. Mais les dieux s'en mêlent : un vieux chef déclare que Reri doit rester vierge et taboue. Les amoureux fuient sur une autre île et Reri est reprise par le grand prêtre qui l'emmène en pirogue... Hanté par la vision d’hommes dépassés par des forces incontrôlables, le cinéma ambitieux et superstitieux de Murnau a trouvé avec Tabou la réalisation la plus aboutie de toutes ses obsessions et a donné au cinéma l’un de ses plus beaux films.
« J'avais l'intuition que les tabous de ces îles pourraient constituer le thème de mon histoire. Un Tabu n'est autre que ce que le mot tabou signifie : une interdiction jetée non point par les hommes, mais par quelque pouvoir divin. Autour de cette idée nous avions tressé avec Robert J. Flaherty une intrigue aussi simple que possible. Je savais que nous pouvions en faire un film saisissant, si nous avions la chance de rencontrer des acteurs vraiment capables d'en vivre les événements. »
F.W.Murnau, "L'étoile du Sud", La revue du cinéma N°23 Juin 1931
« S'il me fallait tout simplement démontrer que la dernière oeuvre de Murnau est le meilleur documentaire, ou la plus belle histoire d'amour, ou la création la plus spécifique du cinéma, peut-être craindrais-je d'être à court d'arguments et ce n'est point par témérité mais par une sorte de prudence que je me plais à confronter le metteur en scène allemand avec Sophocle ou Praxitèle plutôt qu'avec Eisenstein, Griffith ou Renoir. »
Maurice Schérer, "La revanche de l'occident", Les Cahiers du Cinéma n°21
« J'avais l'intuition que les tabous de ces îles pourraient constituer le thème de mon histoire. Un Tabu n'est autre que ce que le mot tabou signifie : une interdiction jetée non point par les hommes, mais par quelque pouvoir divin. Autour de cette idée nous avions tressé avec Robert J. Flaherty une intrigue aussi simple que possible. Je savais que nous pouvions en faire un film saisissant, si nous avions la chance de rencontrer des acteurs vraiment capables d'en vivre les événements. »
F.W.Murnau, "L'étoile du Sud", La revue du cinéma N°23 Juin 1931
« S'il me fallait tout simplement démontrer que la dernière oeuvre de Murnau est le meilleur documentaire, ou la plus belle histoire d'amour, ou la création la plus spécifique du cinéma, peut-être craindrais-je d'être à court d'arguments et ce n'est point par témérité mais par une sorte de prudence que je me plais à confronter le metteur en scène allemand avec Sophocle ou Praxitèle plutôt qu'avec Eisenstein, Griffith ou Renoir. »
Maurice Schérer, "La revanche de l'occident", Les Cahiers du Cinéma n°21
SEANCE UNIQUE
Mardi 30 septembre à 21h