PROGRAMMATION JUIN 2009
USA, 1921, 1h, muet
Avec Charles Chaplin, Edna Purviance, Jackie Coogan, Baby Hathaway
Avec Charles Chaplin, Edna Purviance, Jackie Coogan, Baby Hathaway
Charlot recueille malgré lui un bébé abandonné. Quelques années plus tard, le petit garçon et le vagabond font équipe pour gagner leur vie. Mais le jour où l’enfant tombe malade, les services sociaux tentent de les séparer.
Le sujet du film entraîne Chaplin dans un double mouvement de travail de deuil (il entreprend Le Kid après la mort de son premier enfant qui n’aura vécu que trois jours) et de retour autobiographique sur son enfance très pauvre à Londres.
« Je ne pensais pas que ce film m’impressionnerait à nouveau autant. Je savais que je l’avais vu, je devais avoir entre 10 et 15 ans. Je ne l’avais jamais revu. Maintenant, je le regarde d’une autre manière, pas comme à l’époque, ni comme un spectateur ordinaire. En tant que cinéaste, ce film me touche particulièrement. Je vois à quel point il m’a influencé, je me dis qu’il m’avait sans doute marqué inconsciemment. Ce qu’il y a de nouveau pour moi, c’est la mise en scène. Chaplin a une façon extraordinaire de raconter l’histoire, une aisance incroyable étant donné que le film est muet...
Tous les plans sont filmés dans le même axe. La caméra ne dépasse jamais une certaine ligne, elle regarde la scène du point de vue du spectateur. Ce n’était pas conscient mais il y avait là une véritable ligne de conduite morale. Il y a quelque chose de l’intimité de la maison qui a été respecté. Comme dans mes films, tout a été filmé entièrement du même axe. Même si j’ai été impressionné par le cinéma de Chaplin, je n’ai pas forcément utilisé ma caméra de la même manière. Mais les ressemblances sont inévitables parce qu’il y a dans notre cinéma une logique de vie, et non une logique de cinéma. »
Abbas Kiarostami
Le sujet du film entraîne Chaplin dans un double mouvement de travail de deuil (il entreprend Le Kid après la mort de son premier enfant qui n’aura vécu que trois jours) et de retour autobiographique sur son enfance très pauvre à Londres.
« Je ne pensais pas que ce film m’impressionnerait à nouveau autant. Je savais que je l’avais vu, je devais avoir entre 10 et 15 ans. Je ne l’avais jamais revu. Maintenant, je le regarde d’une autre manière, pas comme à l’époque, ni comme un spectateur ordinaire. En tant que cinéaste, ce film me touche particulièrement. Je vois à quel point il m’a influencé, je me dis qu’il m’avait sans doute marqué inconsciemment. Ce qu’il y a de nouveau pour moi, c’est la mise en scène. Chaplin a une façon extraordinaire de raconter l’histoire, une aisance incroyable étant donné que le film est muet...
Tous les plans sont filmés dans le même axe. La caméra ne dépasse jamais une certaine ligne, elle regarde la scène du point de vue du spectateur. Ce n’était pas conscient mais il y avait là une véritable ligne de conduite morale. Il y a quelque chose de l’intimité de la maison qui a été respecté. Comme dans mes films, tout a été filmé entièrement du même axe. Même si j’ai été impressionné par le cinéma de Chaplin, je n’ai pas forcément utilisé ma caméra de la même manière. Mais les ressemblances sont inévitables parce qu’il y a dans notre cinéma une logique de vie, et non une logique de cinéma. »
Abbas Kiarostami
SEANCES
Samedi 4 juillet à 17h30
Dimanche 5 juillet à 19h
Lundi 6 juillet à 19h30
Mercredi 8 juillet à 19h
À PARTIR DE 6 ANS
Dimanche 5 juillet à 19h
Lundi 6 juillet à 19h30
Mercredi 8 juillet à 19h
À PARTIR DE 6 ANS