PROGRAMMATION AVRIL 2005
USA, 2000, 1h55, VOSTF
avec Mark Wahlberg, Joaquim Phoenix, Charlize Theron, James Caan, Faye Dunaway
avec Mark Wahlberg, Joaquim Phoenix, Charlize Theron, James Caan, Faye Dunaway
A sa sortie de prison, Leo Handler est bien décidé à ne plus faire de bêtises. Un travail que lui propose son oncle, patron du métro du Queens, lui paraît propre à faciliter sa réinsertion. Il va cependant bien vite découvrir que, derrière la façade honorable, se cachent beaucoup de louches trafics.
« Six ans après son impressionnant coup d’essai (Little Odessa), James Gray sort le grand jeu. Leo sort de prison. Une petite fête est organisée en son honneur. Retrouvailles, embrassades, effusion. Pour Willie, son ami de toujours, les affaires sont florissantes. Mais louches. Leo, en conditionnelle, souhaite arrêter les combines. Mais l’ « innocent » provoque le drame, fait vaciller tout, le système frauduleux et, avec lui, sa propre famille. The Yards récupère les vieilles recettes de la tragédie antique. Liens du sang pervertis, inceste, trahison, vengeance… Ce pathos familial va curieusement de pair avec une forme dépouillée et feutrée (après coup, on constate, surpris, qu’un seul coup de feu a été tiré). Homme, femme, jeune ou vieux, tous sont beaux et tragiques. »
Jacques Morice (Télérama)
« The Yards confrontera avec méthode, et jusqu’au bout, le glissement (lui) au statisme (eux), tous, lui comme eux, restant enfermés dans un archétype qui ne les autorise pas à faire évoluer le genre (le retour du fils maudit, le frère ennemi, la trahison). Et c’est très bien ainsi, car l’enfermement est une figure que gray décline sur plusieurs niveaux : déception, ennui presque, distillés par le film, impossibilité pour les personnages d’échapper à leur destin, sans cesse coincés aux entournures par une mise en scène carcérale, toujours délimités par des encadrements de portes, des cages d’escalier (voir la séquence superbe, vue par un judas, justement, où un visiteur nocturne oblige Mark Wahlberg à cacher sa mère chez des voisins de palier). Ils sont condamnés à reproduire des gestes mille fois vus, par nous et par eux, à l’intérieur de cette histoire déjà connue. The Yards est donc autre chose qu’une redite inutile, plutôt une proposition de fidélité, un beau film familier. »
Clélia Cohen (les Cahiers du Cinéma)
« Six ans après son impressionnant coup d’essai (Little Odessa), James Gray sort le grand jeu. Leo sort de prison. Une petite fête est organisée en son honneur. Retrouvailles, embrassades, effusion. Pour Willie, son ami de toujours, les affaires sont florissantes. Mais louches. Leo, en conditionnelle, souhaite arrêter les combines. Mais l’ « innocent » provoque le drame, fait vaciller tout, le système frauduleux et, avec lui, sa propre famille. The Yards récupère les vieilles recettes de la tragédie antique. Liens du sang pervertis, inceste, trahison, vengeance… Ce pathos familial va curieusement de pair avec une forme dépouillée et feutrée (après coup, on constate, surpris, qu’un seul coup de feu a été tiré). Homme, femme, jeune ou vieux, tous sont beaux et tragiques. »
Jacques Morice (Télérama)
« The Yards confrontera avec méthode, et jusqu’au bout, le glissement (lui) au statisme (eux), tous, lui comme eux, restant enfermés dans un archétype qui ne les autorise pas à faire évoluer le genre (le retour du fils maudit, le frère ennemi, la trahison). Et c’est très bien ainsi, car l’enfermement est une figure que gray décline sur plusieurs niveaux : déception, ennui presque, distillés par le film, impossibilité pour les personnages d’échapper à leur destin, sans cesse coincés aux entournures par une mise en scène carcérale, toujours délimités par des encadrements de portes, des cages d’escalier (voir la séquence superbe, vue par un judas, justement, où un visiteur nocturne oblige Mark Wahlberg à cacher sa mère chez des voisins de palier). Ils sont condamnés à reproduire des gestes mille fois vus, par nous et par eux, à l’intérieur de cette histoire déjà connue. The Yards est donc autre chose qu’une redite inutile, plutôt une proposition de fidélité, un beau film familier. »
Clélia Cohen (les Cahiers du Cinéma)
SEANCES
samedi 16 avril à 16h30
samedi 23 avril à 18h15
mercredi 27 avril à 16h30
samedi 23 avril à 18h15
mercredi 27 avril à 16h30