CINÉMA D’HIER ET D’AUJOURD’HUI • MAI - JUIN 2012
France, 2011, documentaire, 1h15, VOSTF
avec Genesis P-Orridge, Lady Jaye Breyer P'Orridge
INÉDIT À NANTES
avec Genesis P-Orridge, Lady Jaye Breyer P'Orridge
INÉDIT À NANTES
The ballad of Genesis and Lady Jaye retrace l’histoire hors du commun de l’artiste Breyer P-Orridge Genesis et de sa femme et partenaire artistique, Lady Jaye Breyer P'Orridge, qui par amour ont décidé tous deux de se fondre en une seule entité. Artiste majeur de l’avant-garde new-yorkaise de ces 30 dernières années, considéré comme l’un des pères de la musique industrielle, Genesis Breyer P-Orridge a défié les limites de l’art et de la biologie. En 2000, il débute une série d’opérations afin de ressembler trait pour trait à sa femme, une performance risquée, ambitieuse et subversive. The ballad of Genesis and Lady Jaye relate cet acte ultime d’amour et de dévotion.
"Le film de Marie Losier, portrait de l'amour symbiotique de deux personnalités hors du commun, pousse le vœu jusqu'au bout : renier jusqu'à son identité génétique pour ne plus faire qu'un avec l'aimé. (...) Tous deux s'engagent dans un projet artistique et passionnel qu'ils nomment "pandrogynie" : devenir le reflet l'un de l'autre par une série d'opérations chirurgicales et hormonales, et créer ainsi une nouvelle entité, ni masculine, ni féminine. (...) Construire un documentaire autour de tels personnages impliquait de ne pas se limiter à une succession de témoignages face caméra. La française Marie Losier, basée à New York, s'inscrit dans la tradition de l'underground new-yorkais et du cinéma à la fois intime et expérimental de Jonas Mekas. Elle retrouve l'économie artisanale de l'underground, maîtrisant de bout en bout la conception du film, du tournage à la prise de son, au montage. Ce témoignage était déjà précieux, mais Marie Losier a poussé son exigence plus loin au montage. L'absence de linéarité est complexifiée par le collage de photos, de documents en vidéo ou de home movies en super 8, pour la plupart inédits. Autour de ces personnages en métamorphose, c'est l'identité organique du film lui-même qu'il devient ardu de définir."
Stéphane du Mesnildot, Les Cahiers du Cinéma
"Le film de Marie Losier, portrait de l'amour symbiotique de deux personnalités hors du commun, pousse le vœu jusqu'au bout : renier jusqu'à son identité génétique pour ne plus faire qu'un avec l'aimé. (...) Tous deux s'engagent dans un projet artistique et passionnel qu'ils nomment "pandrogynie" : devenir le reflet l'un de l'autre par une série d'opérations chirurgicales et hormonales, et créer ainsi une nouvelle entité, ni masculine, ni féminine. (...) Construire un documentaire autour de tels personnages impliquait de ne pas se limiter à une succession de témoignages face caméra. La française Marie Losier, basée à New York, s'inscrit dans la tradition de l'underground new-yorkais et du cinéma à la fois intime et expérimental de Jonas Mekas. Elle retrouve l'économie artisanale de l'underground, maîtrisant de bout en bout la conception du film, du tournage à la prise de son, au montage. Ce témoignage était déjà précieux, mais Marie Losier a poussé son exigence plus loin au montage. L'absence de linéarité est complexifiée par le collage de photos, de documents en vidéo ou de home movies en super 8, pour la plupart inédits. Autour de ces personnages en métamorphose, c'est l'identité organique du film lui-même qu'il devient ardu de définir."
Stéphane du Mesnildot, Les Cahiers du Cinéma
Séances
Mercredi 23 mai 2012 à 21:15
Samedi 26 mai 2012 à 15:00
Mardi 29 mai 2012 à 19:30
Samedi 26 mai 2012 à 15:00
Mardi 29 mai 2012 à 19:30