PHILONÉMA • AVRIL 2017
USA, 1998, 1h57, VOSTF
avec Jeff Bridges, Julianne Moore, John Goodman
NUM
avec Jeff Bridges, Julianne Moore, John Goodman
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Lebowski passe son temps à boire avec son copain Walter et à jouer au bowling, jeu dont il est fanatique. Un jour, deux malfrats le passent à tabac. Il semblerait qu’un certain Jackie Treehorn veuille récupérer une somme d’argent que lui doit la femme de Jeff. Seulement Lebowski n’est pas marié… The Big Lebowski est le film des frères Coen auquel on peut associer sans risque le terme "culte", à tel point que le mode de vie de son personnage, surnommé le Dude, est devenu pour certain un mode de vie : le "dudeism". Il s’agit de se mettre en marge volontairement de la société en élevant au rang d’art la paresse, la consommation de majijuana et la pratique du bowling.
"The Big Lebowski raconte l'histoire d'un homme qui n'accepte pas que l'on débarque en pleine nuit dans son studio pour pisser sur son tapis. (...) Mais The Big Lebowski vaut plus que son intrigue. Les Coen se sont emparés d'un livre de Chandler pour le lire à l'envers. Au fil de ses romans, le romancier étalait de plus en plus sa nostalgie. La virilité de Marlowe se transformait en faiblesse, et sa promptitude en une forme de décalage, avec les gens, avec son époque, avec son environnement. (...) Il y avait une forme de démission chez Chandler - son avant-dernier roman s'appelait significativement The Long Goodbye -, que les Coen refusent. Le thème réel de leur film est le porte-à-faux. C'est une histoire des années 60 qui se passe dans le Los Angeles de 1991, au moment où l'opération "Desert Storm" va être déclenchée sur l'Irak. C'est aussi un essai, en partie réussi, de concilier plusieurs styles cinématographiques (le film noir, la comédie musicale) en principe inconciliables." Samuel Blumenfeld, Le Monde, 23 avril 1998.
"The Big Lebowski raconte l'histoire d'un homme qui n'accepte pas que l'on débarque en pleine nuit dans son studio pour pisser sur son tapis. (...) Mais The Big Lebowski vaut plus que son intrigue. Les Coen se sont emparés d'un livre de Chandler pour le lire à l'envers. Au fil de ses romans, le romancier étalait de plus en plus sa nostalgie. La virilité de Marlowe se transformait en faiblesse, et sa promptitude en une forme de décalage, avec les gens, avec son époque, avec son environnement. (...) Il y avait une forme de démission chez Chandler - son avant-dernier roman s'appelait significativement The Long Goodbye -, que les Coen refusent. Le thème réel de leur film est le porte-à-faux. C'est une histoire des années 60 qui se passe dans le Los Angeles de 1991, au moment où l'opération "Desert Storm" va être déclenchée sur l'Irak. C'est aussi un essai, en partie réussi, de concilier plusieurs styles cinématographiques (le film noir, la comédie musicale) en principe inconciliables." Samuel Blumenfeld, Le Monde, 23 avril 1998.
Séances
vendredi 28 et samedi 29 avril • 20:30 • séances suivies d'une conférence de Pascal Taranto, professeur des universités (Université Aix-Marseille). Spécialiste d’histoire de la philosophie anglaise (Locke, Hume, Berkeley, Toland, Collins). • Pour écouter la conférence, cliquez ici.
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