LA LOI DU GENRE • 2012/2013 • MÉCHANTS !
Canada-Suède-USA-GB, 2010, 2h, VOSTF
avec Casey Affleck, Jessica Alba, Kate Hudson
avec Casey Affleck, Jessica Alba, Kate Hudson
Au début des années 50, dans une petite ville du Texas, le shérif adjoint Lou Ford est un homme charmant, efficace et apprécié de tous. Aussi séduisant soit-il, il connaît toutefois quelques problèmes avec les femmes et la loi. Dans cet univers absolument noir, rien n’est ce qu’il paraît être. Il se pourrait bien que les enquêteurs qui traquent Lou Ford cachent eux-mêmes de sombres secrets.
“On n'attend guère d'effet de signature, plutôt une efficacité, de la part de Winterbottom, réalisateur ultra prolifique et hyper éclectique. Mais dans The Killer inside me, il y a plus que du savoir-faire. Et d'abord une rencontre idéale entre un personnage et un interprète. Casey Affleck est stupéfiant : (…) il donne un charme de petit fiancé idéal à un homme qu'on verra assouvir une sexualité brutale, puis frapper et tuer à plusieurs reprises. Ces scènes de meurtre, émaillées de terribles éclairs de conscience (chez lui et la victime), sont insoutenables mais sans complaisance : elles communiquent l'horreur absolue de la violence, dans leur durée, leur répétition, leur (hyper)réalisme. (…) Une obscurité et un flou inquiétants entraînent le film vers une méditation sur la banalité (et la séduction) du mal, sur le tueur en puissance à l'intérieur de chacun - lequel détruit en priorité ce qu'il aime le plus. Cette réflexion comporte une part d'ironie, un fatalisme un rien vertigineux. Comme disent les Américains pour décrire quelque chose de plus fort que la raison : c'est arrivé, c'est tout. It just happened...“
Louis Guichard, Télérama
“On n'attend guère d'effet de signature, plutôt une efficacité, de la part de Winterbottom, réalisateur ultra prolifique et hyper éclectique. Mais dans The Killer inside me, il y a plus que du savoir-faire. Et d'abord une rencontre idéale entre un personnage et un interprète. Casey Affleck est stupéfiant : (…) il donne un charme de petit fiancé idéal à un homme qu'on verra assouvir une sexualité brutale, puis frapper et tuer à plusieurs reprises. Ces scènes de meurtre, émaillées de terribles éclairs de conscience (chez lui et la victime), sont insoutenables mais sans complaisance : elles communiquent l'horreur absolue de la violence, dans leur durée, leur répétition, leur (hyper)réalisme. (…) Une obscurité et un flou inquiétants entraînent le film vers une méditation sur la banalité (et la séduction) du mal, sur le tueur en puissance à l'intérieur de chacun - lequel détruit en priorité ce qu'il aime le plus. Cette réflexion comporte une part d'ironie, un fatalisme un rien vertigineux. Comme disent les Américains pour décrire quelque chose de plus fort que la raison : c'est arrivé, c'est tout. It just happened...“
Louis Guichard, Télérama
Séances
Mercredi 10 avril 2013 à 18h15
Jeudi 11 avril 2013 à 18h30
Samedi 13 avril 2013 à 21h
Jeudi 11 avril 2013 à 18h30
Samedi 13 avril 2013 à 21h