CINÉMA D'HIER ET D'AUJOURD'HUI • AVRIL 2013
GB, 1962, 1h52, VOSTF
avec lan Bates, June Ritchie, Thora Hird, Bert Palmer
RÉÉDITION
avec lan Bates, June Ritchie, Thora Hird, Bert Palmer
RÉÉDITION
Vic Brown fait "ce que l’on doit faire" et épouse sa petite amie Ingrid lorsqu’elle apprend qu’elle est enceinte, bien qu’ils ne soient liés que par une attirance purement physique. La vie commune devient de plus en plus lourde lorsque la mère d’Ingrid vient vivre avec eux, et s’acharne à provoquer des tensions entre les deux jeunes gens. John Schlesinger en remarquable conducteur de comédiens, fait de June Ritchie et Alan Bates notamment, non plus des interprètes, mais des incarnations indiscutables de leurs personnages.
“Dès les premiers plans, John Schlesinger ancre son film dans un territoire bien défini, celui des villes industrielles du nord de l’Angleterre. Ambiance brumeuse et couleurs grisâtres constituent donc le principal décor d’un jeu de séduction qui, à l’aube des années 1960, quelque part entre puritanisme et libération sexuelle, va progressivement sombrer dans le sordide jeu de massacre. Là où Un amour pas comme les autres se révèle finalement le plus passionnant, c’est dans sa capacité à capter l’air d’une époque. Loin de s’en tenir aux clichés du drame romantique, John Schlesinger confronte habilement ses deux personnages aux tabous de 1962 . La question de la sexualité est quasiment de toutes les scènes, comme une ombre planant sur l’équilibre du couple en devenir. (…) Tout en évitant le portrait à charge indigeste, le réalisateur capte surtout une mélancolie teintée d’une étouffante frustration, celle de ne pas avoir la possibilité d’atteindre l’autre dans son intimité.“
Clément Graminiès, Critikat
“Dès les premiers plans, John Schlesinger ancre son film dans un territoire bien défini, celui des villes industrielles du nord de l’Angleterre. Ambiance brumeuse et couleurs grisâtres constituent donc le principal décor d’un jeu de séduction qui, à l’aube des années 1960, quelque part entre puritanisme et libération sexuelle, va progressivement sombrer dans le sordide jeu de massacre. Là où Un amour pas comme les autres se révèle finalement le plus passionnant, c’est dans sa capacité à capter l’air d’une époque. Loin de s’en tenir aux clichés du drame romantique, John Schlesinger confronte habilement ses deux personnages aux tabous de 1962 . La question de la sexualité est quasiment de toutes les scènes, comme une ombre planant sur l’équilibre du couple en devenir. (…) Tout en évitant le portrait à charge indigeste, le réalisateur capte surtout une mélancolie teintée d’une étouffante frustration, celle de ne pas avoir la possibilité d’atteindre l’autre dans son intimité.“
Clément Graminiès, Critikat
Séances
Samedi 20 avril 2013 à 21h15
Jeudi 25 avril 2013 à 20h30
Lundi 29 avril 2013 à 18h30
Jeudi 25 avril 2013 à 20h30
Lundi 29 avril 2013 à 18h30