HOMMAGE À MICHEL LEGRAND • JUIN - JUILLET 2019
France, 1961, 1h28
avec Anna Karina, Jean-Claude Brialy, Jean-Paul Belmondo
35 mm
avec Anna Karina, Jean-Claude Brialy, Jean-Paul Belmondo
35 mm
Elle veut un enfant mais son compagnon n’en veut pas. Stratégies... Inscrivant en gros le mot MUSICAL dans le générique, Godard offre à Anna Karina une comédie où ils font des clins d’œil appuyés à certaines comédies musicales américaines des années 50. Pour ce film Michel Legrand compose une partition qui ne se fait pas oublier et dialogue à égalité avec le récit de Godard, couvrant parfois les voix des comédiens dont seuls le jeu et les mouvements donnent le sens. Avec ses changements de rythmes, séquences assez longues parfois presque lyriques et des irruptions brèves parfois tonitruantes, Michel Legrand s’adapte aux ruptures de ton caractéristiques du style de Godard. Gene Kelly, de passage, vit le film et en sortit ahuri.
"Paradoxalement, le rêve de Demy, celui d’un cinéma en chansons et en couleurs, je vais d’abord le caresser avec Godard dans Une femme est une femme. Mais curieusement, le film deviendra une comédie musicale à posteriori. Devant le premier montage, je lui souffle : « Sans le savoir, tu as tourné un musical. Si tu es d’accord, je vais glisser de la musique partout, y compris sur, sous et entre les dialogues. Et sur les déambulations des personnages. Tu verras quand Anna (Karina) marche dans la rue, on croira qu’elle danse ; quand elle parle, on croira qu’elle chante ! » C’est un boulot insensé, je m’accroche à chaque millimètre de pellicule, au centième de seconde près." (J'ai le regret de vous dire oui, Michel Legrand / Stéphane Lerouge, éditions Fayard)
"Paradoxalement, le rêve de Demy, celui d’un cinéma en chansons et en couleurs, je vais d’abord le caresser avec Godard dans Une femme est une femme. Mais curieusement, le film deviendra une comédie musicale à posteriori. Devant le premier montage, je lui souffle : « Sans le savoir, tu as tourné un musical. Si tu es d’accord, je vais glisser de la musique partout, y compris sur, sous et entre les dialogues. Et sur les déambulations des personnages. Tu verras quand Anna (Karina) marche dans la rue, on croira qu’elle danse ; quand elle parle, on croira qu’elle chante ! » C’est un boulot insensé, je m’accroche à chaque millimètre de pellicule, au centième de seconde près." (J'ai le regret de vous dire oui, Michel Legrand / Stéphane Lerouge, éditions Fayard)
Séances • Juillet 2019
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