PROGRAMMATION JANVIER 2011
GB, 2006, 2h13, VOSTF
Avec Natalie Portman, Hugo Weaving, Stephen Rea
Avec Natalie Portman, Hugo Weaving, Stephen Rea
Londres, au XXIe siècle. L'Angleterre est dévastée par une guerre et en proie à un régime totalitaire. Alors qu'elle se fait agresser par deux "gardiens de l'ordre", Evey est sauvée par un mystérieux justicier se faisant appeler "V". Un film adapté du comic V for Vendetta d'Alan Moore et David Lloyd.
« V pour Vendetta est un blockbuster pas comme les autres. Un drôle de mélange entre le brûlot échevelé et le thriller SF calibré. L'Angleterre thatchérienne, sa dureté et ses intolérances avaient, dans les années 80, inspiré la BD. Les producteurs du film, les fameux frères Wachowski (Matrix) ont su injecter dans ce tableau des éléments qui renvoient à notre présent, en les distordant (légèrement ?) vers le cauchemar. L'attrait baroque du film passe aussi par ses deux personnages principaux : la jeune et belle Evey (Natalie Portman), dont la famille activiste fut décimée par le régime, et son mentor masqué. Lui se cache dans une galerie gothique pleine de vieux livres et de tableaux, qui évoque à la fois l'antre de Batman et le Nautilus du capitaine Nemo. Il raffole du Comte de Monte-Cristo et en reproduit la soif de vengeance, lui qui a été gravement brûlé dans la foulée d'une expérience scientifique du gouvernement. Les lèvres de la jeune fille ne toucheront qu'une fois l'étrange céramique du masque, et ce baiser désespéré s'avère étonnamment émouvant. Tout comme la pyrotechnie destructrice qui fait l'ordinaire des films à grand spectacle, et le clou roman tique de celui-ci. »
Louis Guichard, Télérama
« V pour Vendetta est un blockbuster pas comme les autres. Un drôle de mélange entre le brûlot échevelé et le thriller SF calibré. L'Angleterre thatchérienne, sa dureté et ses intolérances avaient, dans les années 80, inspiré la BD. Les producteurs du film, les fameux frères Wachowski (Matrix) ont su injecter dans ce tableau des éléments qui renvoient à notre présent, en les distordant (légèrement ?) vers le cauchemar. L'attrait baroque du film passe aussi par ses deux personnages principaux : la jeune et belle Evey (Natalie Portman), dont la famille activiste fut décimée par le régime, et son mentor masqué. Lui se cache dans une galerie gothique pleine de vieux livres et de tableaux, qui évoque à la fois l'antre de Batman et le Nautilus du capitaine Nemo. Il raffole du Comte de Monte-Cristo et en reproduit la soif de vengeance, lui qui a été gravement brûlé dans la foulée d'une expérience scientifique du gouvernement. Les lèvres de la jeune fille ne toucheront qu'une fois l'étrange céramique du masque, et ce baiser désespéré s'avère étonnamment émouvant. Tout comme la pyrotechnie destructrice qui fait l'ordinaire des films à grand spectacle, et le clou roman tique de celui-ci. »
Louis Guichard, Télérama
Séances
mercredi 12 janvier à 18h
samedi 15 janvier à 21h
lundi 17 janvier à 18h
samedi 15 janvier à 21h
lundi 17 janvier à 18h