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VERA CRUZ


de Robert Aldrich



PROGRAMMATION JANVIER 2009

USA, 1955, 1h34, VOSTF
Avec Gary Cooper, Burt Lancaster, Denise Darcel

Au Mexique après la guerre de Sécession, deux aventuriers s'associent pour louer leurs services à Maximilien, plus offrant que Juarès. Découvrant que le carrosse qu'ils sont chargés de convoyer jusqu'à Vera-Cruz contient un trésor, ils décident de se l'approprier... Un western à ne pas manquer qui, ce qui est rare dans le genre, ne manque pas d'humour. Cooper et Lancaster sont deux excellents mauvais et séduisants garçons.

« Coups de théâtres, renversements de situations, péripéties et intrigues parallèles, Vera Cruz est un film débridé, aux milles idées. Plus qu'un western, Robert Aldrich signe un film d'aventures hauts en couleurs, plein d'humour et de dérision parfaitement imprégné de la culture mexicaine, riche et foisonnante, pleine de vie. Les interprétations de Gary Cooper et Burt Lancaster, « pirates » prêts à toutes les trahisons pour s'enrichir, sont jubilatoires. Cooper qui joue un personnage particulièrement mauvais, anti-héros absolu aura d'ailleurs des difficultés à admettre cette image et quand le rôle du faux pasteur, psychopathe tueur de veuves, de « La nuit du chasseur » (Charles Laugthon) lui sera proposé un an plus tard, il refusera. toujours pour une question d'image. Dommage. Dialogues en décalage, seconds rôles plus originaux les uns que les autres, ironie : les westerns spaghetti sauront y puiser leur inspiration. Un grand moment de cinéma. »
Télérama

« Vera Cruz marque une étape dans l'histoire du western, en mettant en scène de vraies crapules, dont l'avidité est le seul mobile : Burt Lancaster y est un tueur et un traître tandis que, pour la première fois, à l'exception du revirement final, Gary Cooper n'est pas un héros idéaliste monolithique. Par ailleurs, ce film haut en couleurs, remarquablement photographié, est agréablement saupoudré d'humour. »
Dictionnaire des films (Dir. Bernard Rapp&Jean-Claude Lamy), Editions Larousse

« Grâce à un scénario bien huilé - il a été comparé à un mouvement d'horlogerie par Truffaut - Aldrich fait mouche à tous les coups. Prouvant ainsi qu'il a assimilé les leçons du cinéma classique, il peut se permettre toutes les audaces. (...) Il semblerait que Sergio Leone ait tété le biberon préparé par papa Aldrich, tant ce Vera Cruz vous a des airs de western spaghetti, l'humour ravageur en plus. »Marianne Spozio

SEANCES

Jeudi 8 janvier à 18h30
Samedi 10 janvier à 18h45
Dimanche 11 janvier à 18h30