CINÉMA D'HIER ET D'AUJOURD'HUI • AOÛT/SEPTEMBRE 2012
USA, 1952, 1h23, VOSTF
avec Gene Evans, Mary Welch, Bela Kovacs, Herbert Heyes
RÉÉDITION
avec Gene Evans, Mary Welch, Bela Kovacs, Herbert Heyes
RÉÉDITION
En 1886 dans le quartier de Park Row, Phineas Mitchell, jeune journaliste, rêve de créer son propre journal, le Globe. Un vieil imprimeur propose de lui prêter ses machines pour lancer ce fameux journal qui va prendre de l'essor au point d'inquiéter fortement les magnats de la presse...
"Violences à Park Row est un film méconnu de Samuel Fuller, rarement montré depuis sa sortie. Un de ses films les plus personnels aussi, puisque le cinéaste décida de devenir producteur afin de réaliser comme il le voulait et en totale indépendance un scénario qui lui tenait particulièrement à coeur, sur la naissance du journalisme américain (Fuller avait commencé sa vie active en vendant des journaux à 12 ans, puis en devenant reporter criminel pour le New York Evening Graphic à 17).
Park Row est une rue célèbre de New York où, à la fin du XIXe siècle, le journalisme moderne vit le jour, avec la création de plusieurs journaux concurrents. Le film raconte l’histoire de ces rivalités violentes entre patrons de presse à travers le destin d’un homme pugnace qui réussit à créer son propre journal en toute indépendance et s’attire la haine des grands magnats, en particulier celle de son ancien employeur, une séduisante mais féroce héritière.
Violences à Park Row s’apparente donc à une sorte de western urbain où, comme l’écrit Fuller, “les mots sont plus puissants que les armes. Mais les poings peuvent toujours servir”.(…) Le film est nerveux, documenté et passionnant, fullérien en diable. Malgré de bonnes critiques, il ne fut pas un succès commercial, donnant raison à Zanuck, qui avait garanti un échec à Fuller s’il s’obstinait à tourner un film d’époque en noir et blanc et sans acteurs connus."
Olivier Père, Les Inrockuptibles
"Violences à Park Row est un film méconnu de Samuel Fuller, rarement montré depuis sa sortie. Un de ses films les plus personnels aussi, puisque le cinéaste décida de devenir producteur afin de réaliser comme il le voulait et en totale indépendance un scénario qui lui tenait particulièrement à coeur, sur la naissance du journalisme américain (Fuller avait commencé sa vie active en vendant des journaux à 12 ans, puis en devenant reporter criminel pour le New York Evening Graphic à 17).
Park Row est une rue célèbre de New York où, à la fin du XIXe siècle, le journalisme moderne vit le jour, avec la création de plusieurs journaux concurrents. Le film raconte l’histoire de ces rivalités violentes entre patrons de presse à travers le destin d’un homme pugnace qui réussit à créer son propre journal en toute indépendance et s’attire la haine des grands magnats, en particulier celle de son ancien employeur, une séduisante mais féroce héritière.
Violences à Park Row s’apparente donc à une sorte de western urbain où, comme l’écrit Fuller, “les mots sont plus puissants que les armes. Mais les poings peuvent toujours servir”.(…) Le film est nerveux, documenté et passionnant, fullérien en diable. Malgré de bonnes critiques, il ne fut pas un succès commercial, donnant raison à Zanuck, qui avait garanti un échec à Fuller s’il s’obstinait à tourner un film d’époque en noir et blanc et sans acteurs connus."
Olivier Père, Les Inrockuptibles
Séances
Jeudi 23 août 2012 à 21:00
Samedi 25 août 2012 à 17:00
Dimanche 26 août 2012 à 19:00
Jeudi 30 août 2012 à 19:00
Dimanche 2 septembre 2012 à 21:00
Samedi 25 août 2012 à 17:00
Dimanche 26 août 2012 à 19:00
Jeudi 30 août 2012 à 19:00
Dimanche 2 septembre 2012 à 21:00