PROGRAMMATION MARS 2010
France, 2001, 1h23
Avec Rabah Ameur-Zaimeche, Ahmed Hammoudi, Brahim Ameur-Zaïmeche
Avec Rabah Ameur-Zaimeche, Ahmed Hammoudi, Brahim Ameur-Zaïmeche
Dans la Cité des Bosquets, en Seine-Saint-Denis, Kamel est de retour après avoir purgé une double peine de prison. Il tente, avec le soutien de sa famille, de se réinsérer dans le monde du travail. Mais il devient le témoin impuissant de la fracture sociale de son quartier.
« Vu de haut, ça se présente comme un grand ensemble HLM. Il suffit que la caméra redescende sur terre, sur fond de rap, pour que surgisse ce no man's land, cet ailleurs scruté jusqu'à l'obsession : la cité. Mais le réalisateur Rabah Ameur-Zaïmeche, dont c'est le premier film, ne se sert des images toutes faites que pour mieux débusquer ce qu'elles cachent à peine : la vie, ici, se limite à une suite d'improvisations aléatoires.(...)
Il bâtit la fiction avec des blocs de réalité brute où des interprètes sous pression jouent leur vie avec un aplomb formidable. Dans leurs explosions de rage, sans oublier cette joyeuse désinvolture avec laquelle ils passent, en un clin d'oeil, à autre chose. Vision frontale, qui laisse juste ce qu'il faut de complicité pour éclairer ces destins abrégés en actes éparpillés... »
Jean-Claude Loiseau , Télérama
« Rabah Ameuh-Zaïmeche, réalisateur et acteur du film, pose sur la cité le regard le plus juste et le plus percutant que le cinéma ait produit jusqu'ici. Proche de ses personnages, il sait maintenir à leur égard une distance suffisante pour laisser place au respect et à la pudeur, bannir la moindre fascination pour la violence et le moindre jugement, et réussit ainsi, aidé d'un sens du rythme impressionnant pour un premier film, à maintenir dans une ligne fictive tout l'impact d'un documentaire. »
Amélie Dubois, Les Inrockuptibles
« Vu de haut, ça se présente comme un grand ensemble HLM. Il suffit que la caméra redescende sur terre, sur fond de rap, pour que surgisse ce no man's land, cet ailleurs scruté jusqu'à l'obsession : la cité. Mais le réalisateur Rabah Ameur-Zaïmeche, dont c'est le premier film, ne se sert des images toutes faites que pour mieux débusquer ce qu'elles cachent à peine : la vie, ici, se limite à une suite d'improvisations aléatoires.(...)
Il bâtit la fiction avec des blocs de réalité brute où des interprètes sous pression jouent leur vie avec un aplomb formidable. Dans leurs explosions de rage, sans oublier cette joyeuse désinvolture avec laquelle ils passent, en un clin d'oeil, à autre chose. Vision frontale, qui laisse juste ce qu'il faut de complicité pour éclairer ces destins abrégés en actes éparpillés... »
Jean-Claude Loiseau , Télérama
« Rabah Ameuh-Zaïmeche, réalisateur et acteur du film, pose sur la cité le regard le plus juste et le plus percutant que le cinéma ait produit jusqu'ici. Proche de ses personnages, il sait maintenir à leur égard une distance suffisante pour laisser place au respect et à la pudeur, bannir la moindre fascination pour la violence et le moindre jugement, et réussit ainsi, aidé d'un sens du rythme impressionnant pour un premier film, à maintenir dans une ligne fictive tout l'impact d'un documentaire. »
Amélie Dubois, Les Inrockuptibles
SEANCES
Samedi 20 mars à 15h
Mardi 23 mars à 20h30
Mardi 23 mars à 20h30