WOODY ALLEN • AOÛT-SEPTEMBRE 2016
USA, 1973, 1h28, VOSTF
avec Woody Allen, Diane Keaton, John Beck
avec Woody Allen, Diane Keaton, John Beck
Miles Monroe, propriétaire du restaurant "La carotte joyeuse" subit une anesthésie en 1973 et se réveille en 2173. La situation le contraint à se déguiser en robot... Avec ce film, dont les décors rappellent le Fahrenheit 451 de Truffaut ou 2001 de Kubrick, Woody Allen, même s’il ne renonce pas à ses dialogues percutants, fait un détour du côté du comique visuel. On est souvent dans le burlesque classique avec l’engagement physique du héros, des poursuites, des chutes, des objets qui se détraquent. Woody Allen ne s’aventurera plus guère dans cette direction. Pour la première fois il nous raconte une histoire au lieu de procéder par sketches et, à certains moments, son humour caustique semble, à sa manière, rejoindre l’esprit contestataire des années 70.
"J'étais chez moi lorsque j'ai eu l'idée d'un film énorme, grandiose. Ça durerait quatre heure, ça parlerait d'un personnage comme moi, à New York, avec mes problèmes habituels. Au bout de deux heures, il est cryogénisé par accident. Arrive l'entracte. À la reprise, on n'est plus à New York mais deux cent ans plus tard...je suis allé présenter cette idée à mes producteurs, qui étaient enchantés. Mais l'entreprise était d'une telle ampleur que je me suis dégonflé. J'ai commencé à écrire, et lorsque j'ai réalisé qu'il me faudrait faire un script de cent vingt pages sur la vie de ce type à New York, puis cente vingt autres pages sur le futur, j'ai abandonné. J'ai donc condensé en une seule histoire, la partie science-fiction." Woody Allen
"Le début annonce Men in black, le milieu rend hommage à Harold Lloyd, la fin chahute Marlon Brando et Vivien Leigh dans Un tramway nommé désir. Mais ces références ne sont que des petites bulles dans ce breuvage cosmique concocté par Woody Allen en pleine période de « contre-culture ».
Les gags foudroyants font mouche à chaque fois, à l'instar des répliques d'un Woody déchaîné, hirsute et hilare comme un bébé trop vite sorti de sa sieste. Quel délice de le voir voltiger dans son « hydrovac » (imprévisible combinaison de Casimir anthracite), se débattre avec un pudding géant (aussi agressif que les homards d'Annie Hall) ou donner des cours d'histoire aux humains amnésiques, en expliquant que le général de Gaulle était un animateur de télé (rayon « missions de cuisine ») spécialisé dans les soufflés et les omelettes ! " Marine Landrot, Télérama
"J'étais chez moi lorsque j'ai eu l'idée d'un film énorme, grandiose. Ça durerait quatre heure, ça parlerait d'un personnage comme moi, à New York, avec mes problèmes habituels. Au bout de deux heures, il est cryogénisé par accident. Arrive l'entracte. À la reprise, on n'est plus à New York mais deux cent ans plus tard...je suis allé présenter cette idée à mes producteurs, qui étaient enchantés. Mais l'entreprise était d'une telle ampleur que je me suis dégonflé. J'ai commencé à écrire, et lorsque j'ai réalisé qu'il me faudrait faire un script de cent vingt pages sur la vie de ce type à New York, puis cente vingt autres pages sur le futur, j'ai abandonné. J'ai donc condensé en une seule histoire, la partie science-fiction." Woody Allen
"Le début annonce Men in black, le milieu rend hommage à Harold Lloyd, la fin chahute Marlon Brando et Vivien Leigh dans Un tramway nommé désir. Mais ces références ne sont que des petites bulles dans ce breuvage cosmique concocté par Woody Allen en pleine période de « contre-culture ».
Les gags foudroyants font mouche à chaque fois, à l'instar des répliques d'un Woody déchaîné, hirsute et hilare comme un bébé trop vite sorti de sa sieste. Quel délice de le voir voltiger dans son « hydrovac » (imprévisible combinaison de Casimir anthracite), se débattre avec un pudding géant (aussi agressif que les homards d'Annie Hall) ou donner des cours d'histoire aux humains amnésiques, en expliquant que le général de Gaulle était un animateur de télé (rayon « missions de cuisine ») spécialisé dans les soufflés et les omelettes ! " Marine Landrot, Télérama
Séances
samedi 27/08 15:00 - - dimanche 28/08 18:30 - - jeudi 1/09 21:00