PROGRAMMATION SEPTEMBRE 2008
France, 2006, 1h39, VOSTF, documentaire
Véritable plongée dans l’univers de la mafia japonaise, Young Yakuza est le récit initiatique d’une rencontre, celle d’un jeune homme désœuvré et d’un parrain, lui-même en pleine crise identitaire. Placé par sa mère en apprentissage au sein d’un clan mafieux, Naoki va découvrir le quotidien des Yakuzas pendant une année entière. Ensuite, il lui appartiendra de choisir : rester ou quitter ce monde qui s’accroche à son passé…
« Il devrait aller de soi qu’un chef Yakuza qui ordonne des coupes de doigt puisse ordonner des coupes d’image. Et bien non. La seule demande qu’il ait formulée, avec embarras, concernait un plan très court, tourné au cours de la fête de fin d’année. Dans la séquence où les jeunes se présentent au micro et énoncent leur résolution pour l’année à venir. J’avais monté une succession de trois jeunes yakuzas. M. Kumagai voulait que l’on retire l’un des trois. Je lui ai demandé pourquoi...Parce qu’il a été exclu du clan... Il a volé de l’argent dans le portefeuille d’un chef. J’ai éclaté de rire et accepté de retirer les 10 secondes de ce garçon qui je l’espère lira un jour, Jean Genet. »
Jean-Pierre Limosin, extrait du dossier de presse, CTV International
On ne voit tellement rien du crime organisé dans ce portrait extrêmement en creux que deux attitudes s’offrent au spectateur : soit la peur (on se dit que ces activités, pour ne pas être visibles, doivent être terribles, littéralement obscènes, sanguinaires), soit le rire – et si, au fond, ces types un peu abrutis en
costumes noirs ne faisaient effectivement… rien ? Car à voir ce que l’on voit et à entendre ce que l’on entend (…), la conclusion s’insinue rapidement : bureaux plutôt miteux ; propos nostalgiques sur le “bon temps”, quand les gangs servaient de régulateurs de la loi dans des galeries commerciales cradingues ; ignorance du passé parfois chargé (nous pensons surtout à leur casier judiciaire) de ses sbires : M. Kumagai et ses semblables ne semblent plus guère avoir de pouvoir.. »
Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles n°645, avril 2008
« Il devrait aller de soi qu’un chef Yakuza qui ordonne des coupes de doigt puisse ordonner des coupes d’image. Et bien non. La seule demande qu’il ait formulée, avec embarras, concernait un plan très court, tourné au cours de la fête de fin d’année. Dans la séquence où les jeunes se présentent au micro et énoncent leur résolution pour l’année à venir. J’avais monté une succession de trois jeunes yakuzas. M. Kumagai voulait que l’on retire l’un des trois. Je lui ai demandé pourquoi...Parce qu’il a été exclu du clan... Il a volé de l’argent dans le portefeuille d’un chef. J’ai éclaté de rire et accepté de retirer les 10 secondes de ce garçon qui je l’espère lira un jour, Jean Genet. »
Jean-Pierre Limosin, extrait du dossier de presse, CTV International
On ne voit tellement rien du crime organisé dans ce portrait extrêmement en creux que deux attitudes s’offrent au spectateur : soit la peur (on se dit que ces activités, pour ne pas être visibles, doivent être terribles, littéralement obscènes, sanguinaires), soit le rire – et si, au fond, ces types un peu abrutis en
costumes noirs ne faisaient effectivement… rien ? Car à voir ce que l’on voit et à entendre ce que l’on entend (…), la conclusion s’insinue rapidement : bureaux plutôt miteux ; propos nostalgiques sur le “bon temps”, quand les gangs servaient de régulateurs de la loi dans des galeries commerciales cradingues ; ignorance du passé parfois chargé (nous pensons surtout à leur casier judiciaire) de ses sbires : M. Kumagai et ses semblables ne semblent plus guère avoir de pouvoir.. »
Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles n°645, avril 2008
SEANCES
Mercredi 24 septembre à 21h
Jeudi 25 septembre à 21h
Dimanche 28 septembre à 20h30
Lundi 29 septembre à 19h
Jeudi 25 septembre à 21h
Dimanche 28 septembre à 20h30
Lundi 29 septembre à 19h