HOMMAGE À MICHEL LEGRAND • JUIN - JUILLET 2019
USA, 1983, 2h15, VOSTF
avec Barbra Streisand, Mandy Patinkin
NUM, version restaurée
avec Barbra Streisand, Mandy Patinkin
NUM, version restaurée
Vers 1900, en Pologne, dans la région de Lubin, une jeune juive ne supporte plus les interdictions faites aux femmes, en particulier celle d’étudier sa propre religion... Derrière une peinture à la fois tendre et très critique de la religion de la communauté juive, Barbra Streisand délivre un message féministe, s’appuyant sur une structure de comédie du travestissement et jouant également sur l’ambigüité sexuelle. La partition de Michel Legrand soutient l’ensemble du film en en suivant les méandres mais surtout elle est au cœur de l’expression profonde des sentiments de l’héroïne et de leur évolution grâce aux nombreuses chansons interprétées par Barbra Streisand. Il travaille chaque détail avec elle car elle fignole sa mise en scène en fonction de la musique.
"Plus que jamais, je compose avec la voix de Barbra en tête, en tenant compte de ses possibilités techniques surnaturelles. En assumant aussi le parti pris d’un langage romantique ou postromantique, qui va chercher le lyrisme très loin, très haut. Enfin, Yentl est un récit d’apprentissage, ancré dans un contexte très défini, mais que la musique doit emmener vers un territoire plus vaste. Par là je veux dire : le folklore ashkénaze est à l’image, très peu dans la partition. Il y a ici ou là un écho de clarinette klezmer, quelques mesures d’introduction au cymbalum mais rien de plus. Ma mission, c’est d’élargir le propos vers une forme d’universalité. Face aux images de Barbra, un spectateur juif, catholique, musulman ou bouddhiste doit être touché de manière identique. La gageure n’est pas mince, mais essentielle." (J'ai le regret de vous dire oui, Michel Legrand / Stéphane Lerouge, éditions Fayard)
"Plus que jamais, je compose avec la voix de Barbra en tête, en tenant compte de ses possibilités techniques surnaturelles. En assumant aussi le parti pris d’un langage romantique ou postromantique, qui va chercher le lyrisme très loin, très haut. Enfin, Yentl est un récit d’apprentissage, ancré dans un contexte très défini, mais que la musique doit emmener vers un territoire plus vaste. Par là je veux dire : le folklore ashkénaze est à l’image, très peu dans la partition. Il y a ici ou là un écho de clarinette klezmer, quelques mesures d’introduction au cymbalum mais rien de plus. Ma mission, c’est d’élargir le propos vers une forme d’universalité. Face aux images de Barbra, un spectateur juif, catholique, musulman ou bouddhiste doit être touché de manière identique. La gageure n’est pas mince, mais essentielle." (J'ai le regret de vous dire oui, Michel Legrand / Stéphane Lerouge, éditions Fayard)
Séances • Juillet 2019
- - mercredi 10/07 21:00 - - mercredi 17/07 18:00 > séance présentée par Marc Olry, distributeur du film