COSOMOPOLIS : 1979-2024, L'IRAN EN RÉVOLUTIONS • AVRIL-MAI 2024
SEPT HIVERS À TÉHÉRAN
Le 16 septembre 2022, Mahsa Amini, jeune Iranienne d’origine kurde, succombe aux coups de la police des mœurs pour un voile mal ajusté. Son décès déclenche l’un des plus importants mouvements de contestation contre la République islamique depuis son instauration, en 1979. Cette révolte, qui prend très vite le nom de "Femme, Vie, Liberté", est violemment réprimée par le régime des Mollahs. Une répression à huis clos alors que les journalistes n’ont aucune possibilité de travailler en Iran. Aujourd’hui encore, les arrestations, les procès expéditifs, les exécutions se poursuivent (au moins 834 en 2023). Si les manifestations se sont estompées sous le coup de cette répression féroce, le soulèvement se poursuit aujourd’hui sous d’autres formes. Du 8 avril au 30 mai, l’espace Cosmopolis propose un focus sur l’histoire récente de l’Iran, de la révolution islamique à la révolte "Femme, Vie, Liberté". Au programme : expositions, conférences, films et concerts.
Sept hivers à Téhéran de Steffi Niederzoll
NUM
- - jeudi 25/04 20:30
7 femmes de Sara Rastegar
NUM
- - jeudi 16/05 20:30
> projection suivie d'une rencontre avec Sara Rastegar
The Silent Majority Speaks de Bani Khoshnoudi
NUM
- - mardi 28/05 20:30
> projection présentée par Sara Rastegar, réalisatrice
• • •
// INVITATION À ASAL BAGHERI
Conférence d'Asal Bagheri :
"L'évolution de la représentation de la femme dans le cinéma iranien"
Samedi 20 avril à 17:30 (entrée libre)
Docteure en Sémiologie et Linguistique, Asal Bagheri est spécialiste du cinéma iranien et auteure de la thèse "Les relations homme/femme dans le cinéma iranien postrévolutionnaire, stratégies des réalisateurs ; analyse sémiologique." Elle sera au Cinématographe pour une conférence sur les enjeux et les évolutions du cinéma iranien post-révolutionnaire, et sa grande particularité : la grammaire de modestie imposée à la représentation de la femme à l’écran. En effet, la République Islamique s’est efforcée de rendre le cinéma iranien "pur" et "pudique". Paradoxalement, 44 ans après, les femmes, leurs corps filmés, leurs problèmes et revendications sont aujourd’hui devenus les leitmotivs du septième art en Iran. La question de "l’iranité" en tant que genre cinématographique, dans sa relation complexe et paradoxale à la représentation de la femme au sein d’une société patriarcale sera la problématique majeure de cette conférence.
Leila de Dariush Mehrjui
NUM, version restaurée
- - samedi 20/04 15:00
La Permission de Soheil Beyraghi
NUM
- - samedi 20/04 21:00
Bashu le petit étranger de Bahram Beyzaie
35 mm
À partir de 12 ans
- - dimanche 21/04 15:30
Le Brique et le miroir de Ebrahim Golestan
NUM, version restaurée
- - dimanche 21/04 18:00
Sous la peau de la ville de Rakhshan Bani-Etemad
précédé de La Maison est noire de Forough Farrokhzad
NUM, version restaurée
- - dimanche 21/04 20:30
Sept hivers à Téhéran de Steffi Niederzoll
NUM
- - jeudi 25/04 20:30
7 femmes de Sara Rastegar
NUM
- - jeudi 16/05 20:30
> projection suivie d'une rencontre avec Sara Rastegar
The Silent Majority Speaks de Bani Khoshnoudi
NUM
- - mardi 28/05 20:30
> projection présentée par Sara Rastegar, réalisatrice
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// INVITATION À ASAL BAGHERI
Conférence d'Asal Bagheri :
"L'évolution de la représentation de la femme dans le cinéma iranien"
Samedi 20 avril à 17:30 (entrée libre)
Docteure en Sémiologie et Linguistique, Asal Bagheri est spécialiste du cinéma iranien et auteure de la thèse "Les relations homme/femme dans le cinéma iranien postrévolutionnaire, stratégies des réalisateurs ; analyse sémiologique." Elle sera au Cinématographe pour une conférence sur les enjeux et les évolutions du cinéma iranien post-révolutionnaire, et sa grande particularité : la grammaire de modestie imposée à la représentation de la femme à l’écran. En effet, la République Islamique s’est efforcée de rendre le cinéma iranien "pur" et "pudique". Paradoxalement, 44 ans après, les femmes, leurs corps filmés, leurs problèmes et revendications sont aujourd’hui devenus les leitmotivs du septième art en Iran. La question de "l’iranité" en tant que genre cinématographique, dans sa relation complexe et paradoxale à la représentation de la femme au sein d’une société patriarcale sera la problématique majeure de cette conférence.
Leila de Dariush Mehrjui
NUM, version restaurée
- - samedi 20/04 15:00
La Permission de Soheil Beyraghi
NUM
- - samedi 20/04 21:00
Bashu le petit étranger de Bahram Beyzaie
35 mm
À partir de 12 ans
- - dimanche 21/04 15:30
Le Brique et le miroir de Ebrahim Golestan
NUM, version restaurée
- - dimanche 21/04 18:00
Sous la peau de la ville de Rakhshan Bani-Etemad
précédé de La Maison est noire de Forough Farrokhzad
NUM, version restaurée
- - dimanche 21/04 20:30
À écouter
Asal Bagheri était l'invitée de France Culture mardi 14 mai 2024, pour la série "Cinéma, une passion mondiale".
Épisode 2 : Iran, un divertissement très encadré
Épisode 2 : Iran, un divertissement très encadré